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Rapport AIDEDUFA – Mars 2016

Chers ami(e)marraines, parrains et donateurs,

Aidedufa continue de son mieux, grâce à votre aide à tous, à concrétiser ses projets et …à en prévoir de nouveaux.

1. A l’école de Lavibahiny.

Extension de l’école : ajout d’une classe supplémentaire au premier bâtiment qui accueille désormais le CP2.

Extension de l'école à Farafangana

Construction d’une nouvelle classe de 7m/5m

Matériaux traditionnels (la charpente est magnifique)

Construction-nouvelle-classe-detail-charpente-traditionnelle-

Construction-nouvelle-classe-association-farafangana-madagascar

Cette nouvelle classe accueille 40 enfants en CP1 (à Madagascar, le CP se fait en 2 années).

Finition des WC reliés à une fosse septique, pose de sièges en céramique à la turque et creusement d’un puits pour l’alimentation en eau des sanitaires.

Finition-wc-fosse-septique

pose-sieges-wc-ceramique

Les peintures sont au programme !

Désormais, l’école de Lavibahiny accueille 116 enfants répartis en 5 classes. Trois instituteurs sont nommés et rémunérés par l’Education nationale malgache et les deux autres sont payés par Aidedufa.

 

2. A Farafangana-ville

Le Centre Sophie David (CSD), maintenant doté d’eau grâce à la pompe et au château d’eau qui recueille les eaux de pluie, continue à accueillir les enfants pour le soutien scolaire, les réunions de parents, visite médicale etc.

L’entretien du bâtiment et du terrain est effectué régulièrement par les familles bénéficiaires sous la direction de Romualdine.

pompe-chateau-eau-de-pluie

refection-entretien-batiment-

Romualdine, notre précieuse référente sur place, contresigne tous les mois les bulletins scolaires des enfants, ce qui permet de suivre les progrès ou les faiblesses de chacun.

Elle est également en charge du suivi administratif (Alloc – Fisc – Oseifa : médecine du travail)

Aide aux familles

  • Pour la réparation des maisons (réfection de toitures, planchers etc) En 2015, 25 familles ont été aidées par Aidedufa pour une somme totale de 1000 euros.
  • Distribution ponctuelle de riz aux familles en grande difficulté. (environ 500kg)

Formation de pilotes de hors-bord

Joël a initié au pilotage de hors-bord, des garçons d’Aidedufa sortis du système scolaire, dans le but d’être embauchés par une ONG allemande WHH. L’initiation a été faite avec le matériel de WHH. 

formation-de-pilotes-hors-bord

Aide individuelle à Sylvie

Sylvie, une jeune fille de Farafangana, a obtenu son bac en 2015.

A l’instigation de Monique, un groupe d’amis d’Aidedufa et autres s’est cotisé pour offrir à Sylvie sa formation de sage-femme à l’Institut de formation professionnelle des paramédicaux a Farafangana.

La formation s’échelonne sur 3 ans.

3. Les projets d’Aidedufa !

Pour Lavibahiny

Il serait très intéressant de pouvoir accueillir les enfants en âge pré-scolaire. (Environ 40 enfants)

Cela nécessite l’extension du domaine scolaire afin d’édifier une classe pour les petits avec une cour fermée et un préau.

D’autre part, nous prévoyons l’installation d’un dispensaire pour les premiers soins aux enfants et à leurs familles.

Pour Farafangana-ville

Formation à l’informatique et initiation à internet.

Recherche de matériel et acheminement de celui-ci.

Les formateurs seraient recrutés sur place.

 

4. Contexte social

Il est malheureusement inchangé s’orientant plutôt vers une détérioration des conditions de vie (insécurité, hausse des prix, malnutrition chronique…)

Merci à tous !

 

 

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Rentrée scolaire 2015-2016 Farafangana – Lavibahiny

Le voyage reste toujours éprouvant en taxi brousse malgré les 2 chauffeurs. La loi exige deux chauffeurs sur les 17h-18h de route aux multiples nids de poules et de piste.

Au petit matin, nous nous approchions de Farafangana et retrouvions les « petites bouilles » connues ….et oublions vite les désagréments de la route.

Pendant 6 semaines j’ai partagé mon quotidien avec Catherine. Des pensées vers Nelly qui aurait tant voulu être parmi nous, mais qui a toutefois participé à la préparation de l’animation avec Catherine avant notre départ.

 

Animation

Comme l’an dernier, en attendant la rentrée des classes, chaque matin, pendant 2 semaines 1/2, Catherine est intervenue auprès de 2 groupes d’enfants des écoles primaires. Cette année, nous nous sommes équipées de fiches techniques de « math » et de « français » (conseillées par des instits dans nos relations), des mandalas et les coloriages.

Toujours avec la participation des 2 instits de l’an dernier (Zaka-Aurélien + Dorothée lycéenne en terminale-jeune fille de la famille qui nous héberge) et le même objectif, nous avons poursuivi cette approche en langue française, par le jeu, le chant, et les divers exercices.

(De mon côté avec Romualdine et Joël nous étions à l’organisation de la rentrée scolaire, à la préparation des fournitures scolaires.)

 

Les effectifs de cette rentrée

  • 56 élèves en secteur privé, répartis entre Ste Marie (32 élèves du JE au CM2, 18 de la 6ème à la 3ème), N D de Confiance (3 élèves en primaire), St Vincent de Paul (2 lycéennes en seconde et 1 lycéen en terminale)
  • 71 élèves en secteur public : 55 élèves du préscolaire au CM2 (dans 6 écoles primaires publiques), 11 collégiens de la 6èmeà la 3ème (2 CEG), et 5 lycéens de la seconde à la terminale au lycée Tata Max.
  • 116 élèves inscrits à l’école de Lavibahiny du CP1 au CM2. (La 4ème classe est construction). 8 élèves de CM2 sont entrés en 6ème à Farafangana en octobre 2015.

L’équipe pédagogique de Lavibahiny est composée de 3 instituteurs nommés par l’éducation nationale + Zaka et Aurélien toujours pris en charge par Aidedufa.

Les effectifs restent stables. Nous répondons toujours à une demande de kits et de frais généraux pour 47 élèves, en augmentation cette année. Ce sont bien souvent les grands parents, sans ressource qui assurent l’éducation de leurs petits enfants, leurs propres enfants ont quittés Farafangana à la recherche d’un emploi.

Redoublants : Privé= 11 élèves sur 61 – Public = 18 élèves sur 71 – Privé/Public= 5 abandons

 

La formation

Que deviennent les élèves ayant décrochés le BAC ?

Jusqu’à présent la prise en charge d’AIDEDUFA cessait au Bac. Si le jeune restait sur Farafangana, il était encore possible de l’aider. La situation ne s’est pas vraiment présentée.

Mais cette année, nous avons été touchés par le cas de Sylvie. Elle a obtenu son BAC et passé la sélection pour intégrer l’école privée de sage femme de Faraf., mais sans aucun moyen financier. Nous connaissons bien Sylvie depuis quelques années, elle vend des samos et yaourts de sa fabrication pour financer sa scolarité. ADDF l’a aidée de façon ponctuelle l’an dernier.

Vu la motivation de Sylvie, nous pensions qu’avec notre réseau d’amis, il serait aisé de soutenir son projet, financer sa formation. Le réseau a bien fonctionné. Ces dons recueillis seront sur une ligne budgétaire spéciale formation.

Nous tiendrons informés les donateurs tout au long de la formation de Sylvie.

 

Réunion de « parents d’élèves » le 4 octo./ distribution des fournitures scolaires

Intervention de Joël accueillant les familles et rappelant notre engagement à tous, bénéficiaires et bénévoles pour le bon fonctionnement de l’association.

Nous rappelons à nouveau les messages de prévention d’hygiène de vie, d’éducation à la santé déjà évoqués par le docteur Max, mais en apportant des précisions sur nos actions pouvant aider au quotidien et de rester en bonne santé (hygiène corporelle, brossage des dents, se moucher, se laver les mains avant chaque repas…). Nous avons distribué du savon à chaque famille.

Les parents doivent encourager leurs enfants à aller en classe et les accompagner si nécessaire pour certains. Le soutien scolaire est toujours d’actualité et a lieu tous les samedis au CSD avec Aurélien pour les enfants du CP eu CM2.

Afin de mieux assurer le soutien scolaire des enfants d’Anoshinakoho, Aurélien, instituteur à Lavibahiny va participer à la prochaine session (1er trimestre 2016) de l’Alliance Française à une formation à la langue française……Aidedufa prendra cette formation en charge.

Quelques rappels concernant le matériel scolaire et les livres …… sur lesquels il est interdit d’écrire, d’arracher les pages ou découper les illustrations. Nous constatons encore des livres en très mauvais état, lesquels qui devraient faire 3 à 4 années», livres pour Ste Marie à notre charge. Nous comprenons aussi que les conditions de vie n’arrangent en rien ce constat.

En fin de réunion, la parole est donnée aux parents et représentants les familles bénéficiaires : Ces derniers remercient l’association AIDEDUFA pour l’aide que nous leur apportons au quotidien : scolarité, soins médicaux, aide aux familles (exemple lors du dernier passage du cyclone, 24 maisons ont été réparées). Comme l’an dernier, moment émouvant et plein de sincérité à la présentation du cadeau de la part des familles, deux jolis paniers en raphia.

 

Le foyer des jeunes

Nous l’avons découvert en nous baladant. Il est situé où se trouvait l’Alliance Française (déplacée à 500 m.). Ce jour là, une banderole affichait en Malgache un séminaire de 3 journées Notre curiosité nous incita à en savoir davantage. Nous avons alors rencontré deux jeunes femmes, l’une juriste de formation et l’autre sage femme. Ce séminaire réunissait des jeunes pairs volontaires, membres d’associations locales œuvrant dans les quartiers de Farafangana. Par la suite, nous avons eu différents échanges avec ces 2 jeunes femmes. Tous les mercredis AM a lieu un temps de rencontre favorisant des échanges en français.

Nous avons été invités à participer un AM dans ce cadre. Par la suite, nous avons communiqué cette info aux jeunes d’Anoshinakoho : 15 jeunes ont répondu à cet appel, en espérant qu’ensuite ils fréquenteront ce lieu où ils trouveront un billard, des documents pour leur scolarité, s’exerceront à des instruments de musique et avant tout se mêler à ce lieu d’échange.

 

Visite médicale annuelle

Elle a eu lieu sur 2 jours, les 26 et 27 septembre pour les enfants d’Anoshinakoho et le 10 octobre pour de Lavibahiny, toujours avec le même médecin, le Dr Max.

Nous avons rondement mené ces 2 opérations. Après quelques années de pratique, nous sommes organisés et rôdés, chacun à son poste (taille, poids, test visuel, secrétariat, consultat° méd.)

Avant chaque visite médicale, le médecin rappelle quelques messages de prévention d’hygiène de vie pour une bonne santé. L’an prochain, il faudra mettre l’accent sur d’autres messages de prévention suite à 2 accidents dramatiques : 2 enfants décédés de 2 ans ½ (un puits non protégé à Farafagana et absorption de produit toxique à Lavibahiny)

En fin de visite médicale à Lavibahiny, le Dr Max a abordé la contraception avec les femmes en les informant du centre de planification à Farafangana et les a invitées à refaire le point l’année prochaine (beaucoup de familles nombreuses à Lavibahiny).

A chaque visite médicale, nous reprenons une nouvelle fiche sanitaire et le carnet de santé (mise à jour la taille, le poids et observations médicales). Le test d’acuité visuel est toujours d’actualité, mais malheureusement si l’enfant à besoin de lunettes, il est pratiquement impossible de s’en procurer à Farafangana.

La visite médicale à Lavibahiny fut une 1ère et n’avons utilisé que la fiche sanitaire (110 consultations). Elle a eu lieu dans la petite église, qui avait fait office de classe avant la construction de l’école. Zaka et Aurélien se sont chargés de l’organisation, matériellement et auprès des familles.

Nous avons pu constater l’intérêt de cette visite : plusieurs orientations en urgence et cas traités sur place. Nous étions équipés d’une pharmacie (produits pour soins locaux, paracétamol, antibiotiques, traitements paludisme et antiparasitaires…) mais insuffisante pour traiter les pathologies diverses. L’an prochain, nous essaierons de nous équiper en fonction de. (à voir avec le Dr Max)

Nous avons fait le point avec Zaka sur les nouvelles familles et naissances (28 naissances en 2014, pas encore de chiffres pour 2015), les familles qui ont quittées le village et les décès. Nous avons relevés plusieurs enfants décédés entre 2014 et 2015 (10 enfants entre 1 et 8 ans), sans pouvoir connaître le motif du décès.

A Farafangana, 53 familles sont toujours prise en charge et 137 enfants de ces familles ont été examinés par le médecin (+ 4 naissances en 2015).

Toujours autant de caries non soignées… les 2/3 des enfants sont concernés.

 

Différentes orientations suite aux visites médicales :

  • Centre de dépistage tuberculose – 1
  • Test glycémique -1
  • Bilan drépanocytose – 4
  • Test diagnotic rapide (TDR) du paludisme – 2
  • 5 enfants vers l’équipe médicale espagnole présente la 1ère quinzaine d’octobre à l’hôpital d’Ambatoaba, en pédiatrie, ophtalmo et conseil en chirurgie.

 

Traitements donnés :

  • 27 traitements à l’Abendazole/Antiparasitaires
  • 10 traitements antimycosiques
  • 9 traitements antibiotiques
  • 3 traitements antipaludéens
  • 6 traitements antipyrétiques
  • 3 doses de vitamines A

Il n’a pas été relevé de pathologie lourde. En revanche à Lavibahiny, nous avons relevé davantage de pathologies (dermatoses diverses, fortes fièvres liées au paludisme, brûlures 2ème degré non soignées).

Une des brûlures a été provoquée suite une crise d’épilepsie (chute dans le feu). Quelques jours plus tard, cette jeune fille a refait une crise en notre présence. Nous apprenions alors que cette épilepsie n’était pas traitée.

Joël se chargerait peut- être d’accompagner cette jeune fille de 17 ans à l’hôpital, afin de mettre en place un traitement.

Durant mon séjour, j’ai été largement sollicitée en bobologie et soins qui relevaient davantage de structures hospitalières, mais l’accessibilité aux soins n’est pas à la portée de tous. Les soins au dispensaire ne sont pourtant pas onéreux, mais encore trop chers pour ceux qui n’ont pratiquement pas de revenu, juste de quoi se nourrir.

 

Des situations qui nous ont particulièrement bousculés

A Lavibahiny, une maman nous a présenté sa fille de 2ans en détresse respiratoire et une forte fièvre. Nous l’avons très vite orientée vers l’hôpital de Farafangana, le temps de traverser le fleuve et que Joël l’accompagne à l’hôpital. Pas de médecin à l’accueil des urgences entre midi et 14h, un dimanche. Elle est donc prise en charge par un infirmier qui la met sous oxygène. Dans l’heure qui suit nous apprenons que la petite fille n’a pas survécu. La maman avouait alors que sa petite fille aurait absorbé un insecticide… nous n’en saurons pas davantage. La maman est repartie avec son enfant en pirogue.

2ème situation : Une jeune maman (ex bénéficiaire d’Aidedufa) se présente à la maison avec une plaie importante au niveau du tibia infectée (T° à 40). Elle a fait une chute de vélo qui date de 15 jours. Elle allaite son bébé de 3 mois, dit ne plus avoir de lait. Nous l’avons mis sous antibiotiques et antipyrétiques sur les conseils du Dr Max, prodigué des soins locaux et donné quelques conseils concernant l’allaitement et surtout une bonne hydratation.

Je l’ai revue régulièrement pour le soin de plaie pendant plus de 15 jours. Le bébé est à nouveau allaité sans problème.

D’autres situations : Le frère de Romualdine s’est grièvement blessé à un doigt en mécanique  (soins pendant 3 semaines)…. Les brûlures à Lavibahiny…..

Joël évoquait dans un de ses messages dernièrement, le projet d’un dispensaire….il y aurait nécessité à Lavibahiny ….. projet à construire, à développer…..

Monique Bachelier

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Animation enfants – Sept./Oct. 2015 2/2

Bonjour,

Point historique ; Farafangana fut une ville prospère avant l’indépendance (1960), grâce au commerce du café, du clou de girofle, du poivre et de la vanille… toutes ces marchandises partaient de Faraf. en bateau, pas vraiment un port, mais tout était acheminé par pirogue au bateau. Elle est devenue une ville sinistrée, les friches industrielles sont témoin de cette époque florissante. Les anciens que nous rencontrons nous parlent de leur ville avec une certaine nostalgie et sont particulièrement inquiets quant à l’avenir des futures générations. Eléonore en particuliers qui était secrétaire de direction d’un important entrepôt de collecte nous rappelle son vécu avec beaucoup de passion. Chacun espère un sursaut, le pays se dégrade d’année en année, un constat général, la désolation…

Mais nous restons positifs. La rentrée s’est effectuée dans de bonnes conditions, des cartables neufs remplis en fonction de chaque liste des enseignants, un casse tête par moment. Rappelons que nous scolarisons les enfants dans 12 établissements de Farafangana, au nombre de 134 élèves du pré-scolaire au lycée sans compter les élèves de Lavibahiny au nombre de 107.

Comme chaque année une visite médicale pour les enfants que nous scolarisons. Une fois examinés par le Dr Max, pesés et passés sous la toise, certains enfants ont été orientés vers l’hôpital pour différents examens et vu par l’équipe de médecins espagnols en mission à cette période pour 15 jours. Globalement les enfants sont relativement en bonne santé sauf sur le plan dentaire, c’est une catastrophe… lié principalement aux carences alimentaires.

Réunion de parents : ils ont bien répondu à l’appel. (50 parents sur 58 familles conviées). Après le mot de Joël (le président), Monique passe quelques messages de prévention : dentition, hygiène corporelle, parasites, et fait un bref résumé de la visite médicale. Elle rappelle aussi que les soins : médicaments et hôpital sont pris en charge par AIDEDUFA.

L’Ecole : rappel de l’importance de l’école, et de la prise en charge des frais de scolarité par l’association. Proposition de l’aide aux devoirs les samedis et contact pris avec la bibliothèque afin d’inciter les enfants à y aller.

Les parents interviennent : beaucoup de spontanéité dans l’échange puis une délégation de 6 parents prend la parole, remercie l’association et les vazzahas pour l’aide apportée durant ces 4 semaines et offrent à chacune d’entre nous un Lambaone) (prononcé Lamba) : (tissu/pagne au couleur de Madagascar) Nous arborons la tenue et Nelly déclenche la danse à laquelle se joigne des mamans .

De là, nous rejoignons les enfants dehors et chantons les chansons apprises durant les 3 semaines en français et en malgaches. Les garçons dansent ensuite le Kilalaky.

Nous sommes allées à l’école de Lavibahiny de l’autre côté du fleuve et remis des dictionnaires de l’école publique de Montbert et celui de Julie.

Au retour, une urgence pour Joël, une femme qui accouchait au village, le bébé ne se présentait mal, le cata a servi d’ambulance, la maman installée au fond du bateau sur une natte, un plastic la recouvrant, il pleuvait. Arrivée de l’autre côté de la rive, elle fut transportée en pousse-pousse jusqu’à la maternité. Le bébé était engagé, il n’a pas survécu. C’est ça aussi Mada, les femmes refusent d’aller à la mater faute de moyens financiers et choisissent les accoucheuses sur place. Nous avons été bouleversées par cet évènement.

Hier, nous avons remonté le fleuve pendant 2h30 pour aller à un grand marché   en brousse à Mahafasa, c’était oppressant, une foule comme jamais vu. Nous étions un peu l’attraction avec le Père Joël et ces 3 nonnes en short….village de 2000 habitants peu fréquenté par les européens. Super ballade, des paysages fantastiques, plein la vue, un bonheur…

Nos derniers jours à Faraf, en milieu de semaine prochaine nous remontons tranquillement vers Tana en plusieurs étapes…un peu de tourisme bien mérité après 5 semaines d’occupation pour AIDEDUFA. Nous aurons vécu et partagé plein de bons moments avec les enfants, les familles, beaucoup de rencontres qui nous ont permises de mieux connaitre cette population, leur culture.

Catherine, Nelly, Monique

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Nouvelles d’AIDEDUFA – Janvier 2013.

De retour de Madagascar, je vous adresse un petit aperçu du déroulement des actions qui sont menées et… des projets que nous envisageons.

 

SCOLARITE

A Farafangana ville, l’association regroupe 39 familles qui totalisent environ 220 enfants.

105 sont scolarisés, soit dans les écoles et collèges publics de la ville, soit au collège privé de Ste Marie.

Les résultats sont très variables mais, même pour ceux qui peinent à récolter de bonnes notes, le gain est considérable si on réalise que le fait d’assister aux cours régulièrement les aide à se stabiliser et à acquérir au moins quelques rudiments en lecture et calcul.

Les voici tous réunis devant notre nouveau bâtiment qui sert de salle de réunion et de classe.

La-classe-enfants-aidedufa-2012

Sur les villages de lavibahiny et Andraleby de l’autre côté du fleuve, nous continuons à scolariser les enfants et les cours ont toujours lieu dans l’ancienne église désaffectée.

Zaka, l’instituteur, se partage entre environ 70 enfants en pré-scolaire, CP et CE1 et CE2.

La-classe-enfants-aidedufa-2012

Vous pouvez constater que les enfants sont assis par terre ce qui n’est pas la position idéale pour travailler ! Nous souhaitons pouvoir commander bientôt des tables et des bancs dès que nous aurons le budget nécessaire.

Zaka part en canot d’Andraleby le matin avec quelques écoliers du village pour traverser un bras de fleuve jusqu’à l’école.

 bateau-fleuve-aidedufa-2012

Les grands de CM1 et CM2 traversent le fleuve avec Joël sur le trimaran (qui sert aussi d’autobus pour les femmes qui vont au marché vendre leur pêche), ils sont scolarisés dans notre nouveau bâtiment.

Le-bateau-aidedufa-2012

Grâce à Corinne qui a fait une merveilleuse collecte de cirés et de K-ways, une bonne partie de nos petits écoliers sont maintenant à l’abri des grosses pluies tropicales et peuvent ainsi éviter les bronchites qui sont nombreuses en période de pluie.

Les-kaways-aidedufa-2012

Notre nouveau bâtiment qui s’appelle, bien sûr, « Centre Sophie David » est maintenant opérationnel pour recevoir les écoliers et les réunions de parents. Dès que possible, nous installerons une cantine pour les enfants. La cuisine est prête dans le bâtiment mais il reste à programmer l’achat du riz et le salaire des cuisinières….

Joël distribue déjà du riz aux familles les plus nécessiteuses. Le riz est la nourriture de base, la ration quotidienne pour une personne est d’environ 300 grammes et le kilo coûte 40 centimes. Beaucoup de ces familles vivent avec moins d’un euro par jour et certaines mamans ont donc bien du mal à rassasier tous leurs enfants.

coucher-soleil-farafangana-madagascar

Comme vous le voyez, nous avons encore plein de projets et, grâce à vous tous, nous espérons les mener à bien.

Un grand merci et tous nos souhaits de bonne et heureuse année.

 

Catherine

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Accueil

Association-aide-enfance-madagascar

Créée en Mars 2007, pour officialiser et structurer l’aide humanitaire apportée depuis 2000 par un couple de français expatrié à Madagascar, l’association AIDEDUFA – association d’Aide au Développement Durable de Farafangana à Madagascar (loi de 1901) a pour mission dans un contexte de développement durable de porter aide et assistance aux familles les plus défavorisées de la région sud-est de Madagascar –district de Farafangana– dans les domaines suivants:

L’Association a pour but de pérenniser le travail développé en direction des enfants et de leurs familles afin d’améliorer les conditions de vie de ces dernières à Farafangana. Tous les travaux de gestion et d’administration étant pris en charge par des bénévoles, tous les dons sont intégralement utilisés pour le fonctionnement de l’Association Aidedufa à Madagascar.

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