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Newsletter N°10

Les dernières nouvelles de l’association :

  • La rentrée
  • La santé
  • Le nouveau local TAM-TAM
  • Le jardin communautaire
  • Lavibahiny
  • Situation sociale

La rentrée

68 parrains parrainent 72 enfants qui sont scolarisés dans des établissements privés.

Les dons reçus permettent en réalité de s’occuper de 107 enfants. Ceux qui ne sont pas parrainés sont scolarisés dans les écoles et collèges publics.

La rentrée scolaire qui avait lieu début octobre s’est bien effectué.

Les fournitures scolaires ont été soigneusement réparties pour chaque élève en fonction de sa classe.

Coût des fournitures scolaires :

1 181 420 Ar (475 €). Nous avons fait l’économie des stylos bille grâce à la collecte des parrains !

Les blouses et les tenues ont été remises en état et de nouvelles blouses ont été confectionnées par Romualdine qui a repris le travail de Sophie aidée de Manatina et Aurélie ( 2 jeunes filles formées dans l’atelier de Sophie).

Coût des fournitures tissu et boutons : 392 100 Ar (160 €)

Certains cartables étaient bien mal en point (fabrication chinoise !) et il a fallu en racheter.

Coût des cartables : 222 300 Ar ( 89 €)

Coût des inscriptions et frais généraux des écoles pour l’année scolaire :

Ecolages Ste Marie : 6 600 000 Ar (2 640 €)

Ecolages St Vincent de Paul : 369 000 Ar (148 €)

La santé

La visite médicale de toutes les familles Aidedufa a eu lieu en octobre sous la direction de Dr Claude qui a ainsi effectué 175 consultations.

Dans l’ensemble, l’état général est bon. Tout le monde a bénéficié d’un traitement contre les vers.

Depuis la disparition du système de récupération des médicaments, nous devons acheter les remèdes et le budget pharmacie s’est considérablement alourdi.

 

Le nouveau local Tam-Tam

Afin de donner aux enfants de bonnes conditions de travail après la classe, l’association a loué un grand bâtiment situé en bordure de mer et à proximité des écoles.

Ce vaste bâtiment (anciennement boîte de nuit) est équipé de tables et de bancs et bénéficie de la lumière électrique. Il est destiné aux enfants qui viennent, après la classe, y faire leurs devoirs et apprendre leurs leçons sous la surveillance d’une institutrice que nous avons recrutée. Nous assurons son salaire : 45 €/mois charges comprises grâce à votre générosité.

Ce local permet également de réunir les familles. C’est là qu’à eu lieu en octobre la distribution des fournitures scolaires et des vêtements qui avaient été collectés à Nantes (merci à tous ceux et celles qui ont participé à l’opération Kways)

Joël a pu y faire des séances photos et prévoit de passer un film de temps en temps.

Des aménagements sont prévus : chambre afin de loger d’éventuels intervenants et magasin de stockage. Le PAM ( programme alimentaire mondial) étant en rupture de stocks suite à la famine qui sévit dans le grand sud, nous avons du acheter du riz pour pallier le manque de distribution.

 

Le jardin communautaire

Le jardin a donné, suivant la saison, des tomates, des petsays (choux chinois), des navets, des haricots, des patates douces…

Les familles d’Aidedufa participent à tour de rôle à l’entretien du jardin sous la direction d’Armand et se répartissent les légumes où vendent le surplus au marché.

 

Lavibahiny

C’est un quartier de Farafangana situé de l’autre côté du fleuve Manapatrana (environ 3,5km en amont).

Une étude effectuée par Sophie et Joël en juillet 2009 avait révélé une population de pêcheurs laissée complètement à l’abandon par les services publics : pas d’école, pas de médecin ou de dispensaire, aucune facilité pour se rendre en ville.

Grâce à la générosité de Marie-Madeleine et de son groupe d’amis, nous avons pu recruter un instituteur pour faire, non pas vraiment la classe dans un premier temps, mais un éveil scolaire. Déjà 83 enfants, répartis selon leur âge, bénéficient de cette nouvelle structure.

Les cours ont lieu dans l’église désaffectée, les prêtres refusant de traverser le fleuve en pirogue.

 

Situation sociale

La situation politique est toujours précaire. La mutinerie militaire du 20/11/2010 a semble-t-il été maîtrisée ! Mais la population souffre de plus en plus de la hausse des prix des produits de première nécessité.

L’association a acheté du riz pour venir en aide aux familles les plus démunies.

 

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Newsletter N° 9

Sommaire du petit Journal n° 9 (Janvier 2010)

Actualités :
La dixième Rentrée
Le jardin communautaire
La situation politique et sociale

Actions :
Installation du fleuve à Anosinakoho-Fleuve
Implantation du hangar « Bernard Jacques »
Enquête à Anosinakoho-fleuve
Propositions d’actions

Bilans :
Les services AiDeDuFa pour le quartier des lépreux
L’Atelier AiDeDuFa
Nouvelle Organisation
A savoir

Actualités :

La DIXIÈME Rentrée de l’association AiDeDuFa

La Rentrée 2009 (8, 13 et 22 octobre).

Le calendrier scolaire, initialement calqué sur la France (grandes vacances en hiver austral), doit être adapté petit à petit sur le modèle de la Réunion.
Ce dixième anniversaire pour AiDeDuFa, permet de faire un clin d’œil à Déric, un des premiers enfants bénéficiaires, qui, scolarisé en 2001 à 12 ans, passera son BEPC cette année. Encourageant !

 


Déric en 2001

Déric en 2009

Historique :

2000/2001 : 10 enfants en alphabétisation.
2001/2002 : 12 enfants scolarisés.
2002/2003 : 19 enfants scolarisés.
2003/2004 : 21 enfants scolarisés.
2004/2005 : 28 enfants scolarisés.
2005/2006 : 45 enfants scolarisés.
2006/2007 : 52 enfants scolarisés.
2007/2008 : 56 enfants scolarisés.
2008/2009 : 86 enfants scolarisés.
2009 /2010 : 106 enfants scolarisés.

Cette année, les écoliers sont répartis dans 7 établissements de Farafangana : 77% sont dans le secteur privé.

  • Collège = 12
  • Formation école ménagère = 2
  • Primaire = 73
  • Maternelle = 19

Sur les 86 élèves de 2008, 82 ont été réinscrits (2 abandons en classe de 4° et 2 petits qui finalement font leur première Rentrée cette année).
Réinscriptions AiDeDuFa : 82
Prise en charge des frères et sœurs des enfants parrainés : 14
Première année de Maternelle : 10

Cette évolution nous oblige à reconsidérer le fonctionnement de l’action.
Les enfants, suivis tout long de l’année, doivent justifier d’un minimum d’intérêt et apprendre leurs leçons.
Les cancres redoublants poursuivront leur scolarité à moindre frais (secteur public).

Passé du privé dans le public à cette Rentrée : 1
Les méritants, freinés par la désorganisation de l’éducation nationale, seront inscrits dans le secteur privé.
Passé du public dans le privé à cette Rentrée : 6

Comme l’an dernier, l’Atelier AiDeDuFa s’est occupé de la Rentrée du 10 août au 18 septembre. Toutes les blouses et tenues encore correctes ou réparables, ont été remises en état et redistribuées en fonction des tailles.
Pour la confection, les patrons ont été élaborés : 70 pièces réalisées.
Une économie de 335 euros pour l’association qui, l’an dernier, avait du payer les services d’une couturière.


Confection des blouses…

Le nouveau bâtiment de l’association : Hangar « Bernard Jacques », était opérationnel et toutes les distributions ont pu se faire à deux pas du quartier des bénéficiaires !
Coût total vestimentaire : 199 euros.


Distribution des blouses et tenues

Coût total des fournitures scolaires : 469 euros

Distribution des fournitures scolaires
Distribution des fournitures scolaires

Coût total des cartables : 390 euros (1.050.800 Ariary).
Un immense merci à nos amis irlandais qui nous ont permis de faire cet achat grâce à un don d’un million d’ariary.

Avec les cartables tous neufs !
Les cartables neufs.

NB : Les cartables, fabriqués l’an dernier en Atelier pour les maternelles, étaient tous en très bon état et ont pu reprendre du service.
Coût total des inscriptions et frais généraux des écoles : 538 euros

Rentrée 2009 = 1596 euros soit une moyenne de 15 euros par enfant.

Ecolages pour l’année 2009/2010 = 2254 euros.
Dans le secteur privé, les résultats de la première composition de l’année arrivent… Une avalanche de bonnes notes !
Le soutien scolaire est toujours d’actualité et indispensable pour les élèves du secteur public. L’infrastructure est longue à se mettre en place mais le projet suit son cours.

Le jardin communautaire

Le terrain que la commune de Farafangana nous a laissé investir est situé en ville, au bord de la rivière, il s’agit d’alluvions charriées lors des inondations en saison cyclonique. Nous y avons concentré notre programme : construction de bâtiments, aménagement d’un jardin qui a déjà donné ses fruits, plutôt ses légumes, haricots, patates douces, bettes. Nous demandons aux bénéficiaires de participer à tour de rôle à l’entretien et aux plantations. Dès que nous aurons reçu les 2500 euros promis par la Région des Pays de Loire nous construirons un local polyvalent qui recevra une cantine scolaire ; un atelier de tissage et couture ; un accueil périscolaire ; un bloc sanitaire. La somme promise n ‘est bien sûr pas suffisante mais la motivation de nos familles permet de faire des miracles.

Pépinière
Pépinière

Préparation des planches
Préparation des planches

La situation politique et sociale

Rapidement, voilà un an que les instances dirigeantes cherchent une issue à la crise qui paralyse le pays. Les aides promises sont bloquées chez les bailleurs, il s’agit de millions d’euros ou de dollars qui habituellement permettent à l’état de surnager, payer les fonctionnaires, entretenir les routes, régler la facture pétrolière, etc.

Les conséquences pour la population sont visibles, inflation, flambée des prix des PPN (produits de première nécessité). Depuis notre arrivée à Farafangana, début 2000, nous avons constaté un appauvrissement croissant de la population du sud-est parmi laquelle nous vivons.

La corruption et l’absence de solidarité de la part des autorités et des opérateurs économiques sont flagrantes. Nous avons appris à évoluer dans cette ambiance souvent désespérante et nous nous disons que l’accès à la scolarité et à la santé est la seule issue possible, mais encore faut-il que les structures concernées soient acceptables. Notre petite association dont vous êtes partie prenante est l’exemple qu’il est possible de croire au développement et à l’accès à l’autonomie.

Actions :

Installation du siège à Anosinakoho-Fleuve

Le programme de la Villa Capricorne était ambitieux, mais nous continuons à croire qu’en fractionnant les réalisations, il peut être mené à bien.
En attendant, nous avons quitté le logement au Sud de la ville pour nous installer dans une petite case sur la partie nord du quartier d’Anosinakoho : Andraleba.
Le terrain a été prêté à AiDeDuFa, les bénéficiaires se sont mobilisés pour faire parvenir par pirogue les matériaux de construction ; une belle preuve d’entraide et de remerciements !
Il reste encore quelques petites finitions … mais l’endroit est magique, et à proximité des nouvelles actions (cf. Enquête à Anosinakoho-fleuve).

La case en octobre
La case en octobre


Situation géographique.

A un quart d’heure de canot à moteur du terrain Capricorne, ou une demi-heure de pirogue, nous avons pu mettre facilement en place des jours de permanences pour les bénéficiaires au hangar « Bernard Jacques ». En dehors de ces jours, il est également possible à chacun de bénéficier de la pirogue AiDeDuFa pour nous rejoindre.
Coût de la pirogue : 17 euros.

Implantation du hangar « Bernard Jacques » sur le terrain Villa Capricorne (4 juin au 14 août)

L’avalanche des problèmes politiques et économiques de cette année 2010, freinent tous les programmes ; celui d’AiDeDuFa ne fait pas exception à la règle. Toutefois, l’association investit le terrain « Villa Capricorne » à un rythme lent et constant. Le premier bâtiment AiDeDuFa est en place.

Le hangar
Le hangar

Longueur : 6m, largeur : 4,35m et hauteur : 2,35m.
C’est le conteneur de l’association, la réserve, les archives, le bureau… Tout y est !
Grâce à un don important, nous avons pu acheter les 32 tôles du hangar !

Les tôles
Les tôles

Les bénéficiaires ont été nombreux à se porter volontaire pour la manutention, le brossage et l’assemblage.


Aménagement

Plus de la moitié de ces 25 m² est aménagé en rayonnages. Tout le matériel y est classé et répertorié : La Classe, l’Atelier, les stocks, les archives… ; des cartons et des caisses sont prêtes à intégrer les futurs locaux appropriés.
Coût du hangar : 2129 euros

Cliquez pour agrandir
Plan d’implantation (évolution en rouge) – cliquez sur l’image pour l’agrandir

Les prochaines réalisations prévues sont :

  • Un bloc sanitaire avec Toilettes et douches
  • Une cuisine communautaire
  • Un bâtiment de construction traditionnelle d’environ 30m²qui abritera l’Atelier et la Cantine.

Nous avons des promesses de dons : 2.500 euros du Conseil Général de Loire Atlantique depuis juillet dernier (la lettre d’attribution, ainsi que la demande du bilan de notre projet sont bien arrivés, mais pas l’argent !)

Cependant, l’association ECOSOL a fait un don de 1.500 euros, cette somme est sur le compte et nous allons pouvoir avancer !

Enquête à Anosinakoho-fleuve (juillet 09)

Les jumeaux
Les jumeaux.

Vive l'école !
Vive l’école !

  • En mai 2008, l’association AiDeDuFa a effectué une enquête sur la partie sud-ouest de ce quartier, en aval du fleuve de la Manapatrana.
    Appelé communément Anosinakoho, ce quartier est inséré dans la zone urbaine : Il sera nommé ici par Anosinakoho-ville
  • En Juillet 2009, la seconde partie de l’étude s’est axée sur la partie nord-est de ce quartier, en amont du fleuve Manapatrana (à environ 3,5km).
    Composée de trois villages de pêcheurs : Andraleba, Ampefinala et Lavibahiny, isolés à environ 3,5km de la ville : il sera nommé ici par Anosinakoho-fleuve.

Rappel et regroupement des données :

La moyenne d’âge de la population d’Anosinakoho-fleuve est de 19 ans en juillet 2009 ; celle de la population d’Anosinakoho-ville était de 21 ans en mai 2008.
La première enquête « Anosinakoho-ville » a permis de cibler l’aide de l’association sur 21 familles en grande difficulté. A la Rentrée 08/09, 37 enfants ont été scolarisés et munis d’un carnet de santé leur donnant accès aux consultations médicales et aux médicaments de AiDeDuFa. A la Rentrée 09/10, 22 nouveaux seront pris en charge : soit au total, 106 écoliers dont 81% scolarisés dans des établissements privés.

Cette seconde enquête « Anosinakoho-fleuve » révèle une priorité : L’école !
Pour 57% de la population, c’est la première réalisation demandée, avant le dispensaire, premier choix pour 36% ou le bac, premier choix pour 7%. En effet, l’école publique la plus proche est à plus d’une heure de marche sur la commune de Tsararafa.

Données juillet 2009 :


NB : Exode des adolescents (15 à 17 ans), forte mortalité infantile.

Education : Rappel et regroupement des données pour la population active et retraitée

Rappel des objectifs de l’association :

AiDeDuFa propose un accompagnement aux familles démunies. Le but est de mobiliser les familles sur des objectifs précis de santé, d’éducation, d’accès à l’emploi et de mettre en évidence, qu’en faisant appel aux services publics ou privés existants, elles améliorent rapidement leur situation et leurs capacités à long terme. Les principaux « outils » d’intervention sont les visites à domicile, une disponibilité sociale permanente au siège de l’association, les nombreuses actions spécifiques organisées en priorité avec des groupes de femmes et d’enfants : atelier de formation professionnelle, ateliers d’éveil, ateliers enfants et adolescents, chants…

L’objectif global de AiDeDuFa est d’améliorer la capacité des familles les plus démunies à résoudre par elles mêmes leurs problèmes (augmentation de leur autonomie).

Les objectifs spécifiques du programme d’accompagnement social des familles menés par AiDeDuFa sont :

  • L’amélioration de l’accès des familles aux structures existantes (centres de santé de base, hôpitaux, maternités, centre préscolaires et écoles primaires, services administratifs…).
  • L’amélioration de la situation sociale des familles (cadre de vie, état de santé, niveau d’éducation, liens familiaux et sociaux).
  • L’amélioration de la situation économique par la mise en place d’une coopérative : cultures maraîchères et piscicultures tenues par les bénéficiaires.
  • L’amélioration de l’artisanat domestique par l’Atelier de formation.

Concernant l’atelier de formation :

  • Apprentissage de la couture de base.
  • Conseils et assistance pour produire des réalisations artisanales abouties, accéder au professionnalisme et savoir dégager un bénéfice.
  • Déceler les aptitudes et proposer la réalisation de créations.
  • Etablir un réseau de vente basé sur le commerce équitable sous le label AiDeDuFa.

Concernant la coopérative :

  • Apprentissage de la culture maraîchère par la réalisation d’un potager commun.
  • Une spécialisation en complément à la pêche traditionnelle : des bassins de pisciculture.

Concernant les ateliers d’éveil :

  • L’amélioration de la prise en charge du jeune enfant en matière de santé et de nutrition (cantine, éducation culinaire des mères, suivi médical…).
  • L’amélioration du développement psychomoteur des jeunes enfants (retards dus aux carences alimentaires, au surnombre des enfants dans la famille…).

Concernant les ateliers enfants et adolescents :

  • Un soutien scolaire indispensable dans un milieu d’adultes majoritairement analphabètes.
  • La sensibilisation des enfants en tant que futurs adultes porteurs de changement.

Proposition d’action AiDeDuFa :

1. Domaine Scolaire

L’enquête révèle que parmi les 32 enfants scolarisés, 44% vivent à Lavibahiny, 40% à Ampefinala et 16% à Andraleba. Cet écart s’explique par l’éloignement géographique de l’école située au nord de Lavibahiny : les enfants d’Andraleba doivent parcourir un kilomètre de plus que ceux de Lavibahiny.
L’association installera donc une permanence à Andraleba.

Le handicap de la distance concerne surtout les petits ; AiDeDuFa propose donc pour la Rentrée 09/10 des permanences d’éveil et d’alphabétisation pour les 5/8 ans non scolarisés soit 19 enfants à Andraleba, 5 à Ampefinala et 11 à Lavibahiny.

Il est urgent d’édifier un local approprié : AiDeDuFa peut fournir les matériaux afin que la population construise le bâtiment.
Le but étant de scolariser les enfants dans le cursus officiel, plusieurs solutions seront envisagées pour arriver à une conclusion à la Rentrée 10/11 :

  • Rouvrir l’école publique pour les trois villages, soit un potentiel de 123 enfants qui auront entre 5 et 14 ans en 2010 (démarches administratives, recherche d’aide pour la construction du bâtiment, aide au salaire d’un enseignant…)
  • Trouver un EPP à Farafangana qui puisse absorber ces élèves, et gérer une navette fiable pendant la période scolaire pour y conduire les enfants.
    Par la suite, l’association pourra proposer des permanences pour le préscolaire (enfants de 3 à 4 ans) et du soutien scolaire.

2. Domaine Santé

L’isolement géographique de ces trois villages se ressent aussi dans le domaine santé ; absence de soins, automédication, mortalité infantile… (La courbe des âges révèle ce fléau : 19% de la population de 0 à 4 ans, 11% de 5 à 7 ans !) AiDeDuFa propose une permanence par mois de consultations médicales données par le médecin de l’association et une visite médicale annuelle ouverte à tous afin d’assurer un suivi santé. L’association peut envisager d’implanter un dispensaire pour assurer les premiers soins, mais les urgences seront toujours du ressort de l’hôpital de Farafangana : Une embarcation fiable est donc nécessaire pour transporter les malades !

3. Domaine État Civil

La priorité sera : les extraits de naissance ! (38 à faire pour les majeurs et 123 pour les mineurs)
La forte proportion des natifs (64% des familles) devrait faciliter la tâche puisqu’ils dépendent directement de la commune urbaine de Farafangana.
La seconde partie de l’action s’attachera à faire (56), ou refaire, les cartes d’identité.
Parallèlement, un archivage des documents administratifs sera proposé aux habitants.

Bilans :

Les services d’AiDeDuFa pour le quartier des lépreux d’Ambatohabo kidy (mission de décembre 2008 à septembre 2009)

Cette expérience (cantine, travaux, entretien), sur une période de 10 mois, fut vraiment positive et très enrichissante pour tous :

  • Les bénéficiaires AiDeDuFa ont pu découvrir et aider une population confrontée à d’autres difficultés.
  • Ces prestations de service ont généré un bénéfice de 650 euros.
  • 272 euros, soit 42% des bénéfices, ont été redistribués aux bénéficiaires AiDeDuFa en tant que rémunérations (cantinières, maçons, peintres, charpentier, nettoyage…).
  • 7 mères de famille (AiDeDuFa) ont travaillé en alternance comme cantinières par groupe de deux ou trois : 45 mardis pour 1782 couverts !

Le projet de cantine scolaire pour l’association peut donc s’appuyer sur une équipe rodée et efficace.

Un des 45 repas
Un des 45 repas.

Merci de Banefo
Merci de Banefo

  • 4 pères de famille (AiDeDuFa) se sont fait aider par les jeunes. Selon les compétences de chacun, les 5 collégiens ont pu devenir pendant les vacances ; peintres, charretiers, maçons, menuisiers, jardiniers… et « techniciens de surface ». Pour tous, c’était une grande première : ils ont touché leur premier salaire !

L’Atelier AiDeDuFa (juillet 08 à septembre 09)

 

Cette année de fonctionnement permet d’appréhender la future organisation.
Les quatre jeunes sont, désormais, les piliers de l’Atelier. Aussi bien dans le domaine de la broderie que dans celui de la couture et de l’application, elles sont aptes à réaliser les produits d’après les prototypes. La vente des vêtements d’enfants brodés, des rideaux applications, et des boîtes d’emballages a généré une recette 2009 de 881 euros.

L’Atelier a également permis une économie de 335 euros en réalisant les blouses et les tenues pour les enfants scolarisés de l’association.
Tout au long de l’année, les bénéficiaires intéressés ont pu apporter leurs vêtements à ravauder… Prestation gratuite !

La Rentrée scolaire 2010 correspond à la fermeture momentanée de l’Atelier.

En attendant la reprise des activités ; deux d’entre elles ont pu trouver du travail grâce au certificat de formation AiDeDuFa, alors que les deux autres ont eu un apport pour créer leur emploi : un fer à repasser et une machine à faire des pâtes fraîches leurs permettront de proposer leurs services.
Au troisième trimestre 2009, cinq mères de familles ont été intégrées à l’Atelier pour réaliser des produits de vente locale (boîtes et nattes tissées en jonc, matelas de lichens) : AiDeDuFa achète la matière première et vend le produit fini en incluant un salaire décent, reversé intégralement aux femmes. Une activité naissante !

Nouvelle Organisation

L’organisation de l’association évolue toujours avec la croissance des bénéficiaires, 248 personnes !
Nous ne pouvons plus gérer seuls tous les secteurs : il faut déléguer et responsabiliser, il faut trouver des débouchés et des fonds pour continuer.

L’expérience d’une décennie de travail permanent sur le terrain a permis d’établir un climat de confiance et de compréhension avec les bénéficiaires.

Certains d’entre eux, parmi les premières familles aidées, peuvent être considérés comme « sortis-guéris » ! (formule consacrée des ONG pour définir les gens qui sortent du système d’aide d’urgence) ; pour AiDeDuFa, ce sont des personnes qui ont su utiliser l’aide de l’association comme un tremplin, et qui vivent désormais décemment. Ils ont acquis l’esprit associatif et deviennent les moteurs du projet.

Un calendrier des tâches a été élaboré en octobre. Les bénéficiaires y jouent un rôle important sous le contrôle de Dr Claude (administratif et santé) et de Gilbert (maintenance, social, construction). Nous avons donc décidé de modifier notre action en partageant notre temps entre Madagascar : organisation des actions, interventions… et La France : recherches de fonds, de débouchés pour l’artisanat… sur une fréquence de trois mois – trois mois.

Actuellement, nous sommes en France ; le suivi est permanent et les débuts de cette expérience s’avèrent très positifs pour tous.

Les données nous parviennent par Internet, les questions réponses s’enchaînent… Il fallait prendre une option pour le mieux de tous, dans l’esprit de durabilité du projet. Nous rencontrerons certainement des embûches, mais elles sont indispensables pour faire avancer les choses !

La nouvelle organisation AiDeDuFa va simplifier les problèmes d’acheminement puisque nous pourrons directement nous en occuper.

  • Dorénavant, pour tout colis et courriers à remettre à vos filleuls ou dons de matériel : Nous contacter sur fano.david@yahoo.fr
    Nous vous donnerons alors l’adresse exacte d’envoi ou l’endroit où le déposer.
  • Les personnes désirant intervenir bénévolement doivent faire parvenir leurs demandes sur secretariat@aidedufa.org

A savoir

Nous sommes, toute l’année, à votre disposition pour vous donner des nouvelles de vos filleul(le)s. N’hésitez pas à nous demander des éclaircissements sur les points qui vous intéressent

Tarif inchangé des cotisations de parrainage, soit 30 euros par trimestre

A l’ ordre de l’ Association AiDeDuFa et à envoyer à Catherine Chesné, 3 rue d’Erlon 44000. Nantes

Ceux qui désirent opter pour un prélèvement automatique peuvent demander à recevoir les documents nécessaires. Un reçu fiscal pourra vous parvenir à la fin du mois de janvier de chaque année, sur simple demande.

L’enfant que vous parrainez peut recevoir du courrier à notre boîte postale ou électronique.
Nous vous conseillons vivement de toujours passer par notre intermédiaire et de ne pas communiquer votre adresse afin d’éviter les tentations d’abus de votre générosité, du côté des familles.

Poste : Contrairement aux années précédentes, tout colis est maintenant acheminé jusqu’à Farafangana. Cependant, ne rien mettre de trop valeureux et soigner l’apparence banale du paquet. Ne dépassez pas les envois de plus de 350g, et respectez le format lettre demi A4.

Internet : Message inférieur à 100 KO. Si vous voulez envoyer des photos (de vous, de votre village… nous les plastifions avant de les remettre à vos filleul(le)s).

Nous vous conseillons vivement de toujours passer par notre intermédiaire et de ne pas communiquer votre adresse afin d’éviter les tentations d’abus de votre générosité, du côté des familles.

Nous sommes à votre entière disposition pour répondre à toutes vos interrogations.

Nous comptons sur vous pour diffuser ces informations autour de vous afin d’élargir l’audience de nos appels. Merci à tous pour votre aide sans laquelle aucune action ne serait possible !

Un grand merci aux donateurs qui nous permettent de concrétiser les projets!

Un grand merci aux parrains qui assurent le quotidien !

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Newsletter N°7

Sommaire du petit Journal n° 7 (Février 2009)

  1. Les bénéficiaires
  2. Les parrainages
  3. Visite Médicale
  4. Nouvelle action : Les boka (lire bouka, traduire lépreux)
  5. Les médicaments
  6. L’atelier
  7. Le projet de la Villa Capricorne
  8. Le bilan 2008
  9. Les dons
  10. La vie quotidienne
  11. A savoir

Les bénéficiaires d’AiDeDuFa

Il a fallu intégrer des parents et des familles entières parmi les bénéficiaires nouvellement décelés, puis il y a eu deux naissances : Eliane et Léonardine !
136 AiDeDuFiens ! Eh bien, non : 143.
Deux femmes sont enceintes : Le planning des naissances se met en place lentement. Les femmes en parlent et certaines commencent à envisager la stérilisation. Pour les plus jeunes, nous avons proposé de tenir le calendrier des prises de contraceptifs (ces injections espacées de trois mois sont faciles à oublier) et cette solution les intéresse beaucoup : l’agenda se remplit petit à petit, discrètement.

Comme l’an dernier, nous avons la clé d’un entrepôt près du quartier d’Anosinako: en cas de cyclone, les sinistrés y seront à l’abri.
Gaël nous a épargné, mais la saison n’est pas terminée !

 

Les parrainages

Il y a actuellement 68 parrainages ! Nous remercions vivement les nouveaux parrains et les anciens qui les ont activement renseignés. AiDeDuFa englobe donc en plus des parrainés, 28 enfants parrainables !

 

Visite médicale

Elle aurait du se faire en novembre, mais voilà !
Ce fut tout de même une réussite sur deux samedis (24 et 31 janvier) puisque sur les 143 convoqués, nous n’eûmes seulement que 6 absents !
Cette fois, nous avions un grand espace : Dr Claude avait proposé son cabinet comme lieu de visite… Beaucoup plus près du quartier d’Anosinakoho et avec une grille-horaire pour les passages… tout s’est bien déroulé !

Vingt-sept malades ont eu des prescriptions (ordonnances, analyses, radio), tous les autres ont été vermifugés. Soixante-dix-sept personnes doivent aller chez le dentiste, et nous en avons trouvé un : celui de l’hôpital accepte de programmer des horaires pour l’association les mercredis après-midi. Peur panique à tout âge à l’égard ce corps de métier, nous accompagnerons les familles pour les premiers rendez-vous. Cinq enfants doivent passer le test d’Emmel pour déceler la drépanocytose… et toujours des problèmes respiratoires (ashmes et rhinites chroniques).

Les yeux : prochain départ de France pour Farafangana prévu mi mars 09… Si vous trouvez quelques paires de lunettes loupes pour la presbytie : nous sommes preneurs d’au moins 8 paires.

Dix-sept enfants sont repassés à la maison pour une nouvelle vérification de la taille et du poids… Le barême Unicef que nous utilisons pour dépister les cas de malnutrition , est pourtant tolérant pour les petits modèles mais ces enfants sont encore bien au dessous de la moyenne ! Pire exemple : Baomamy, 17 mois, mesure 80cm et pèse 6,5 kg.

Résultats : Des compléments alimentaires sont distribués pour 7 enfants depuis le 3 février : base de viande hachée, d’oeuf ou de poisson (100g) accompagné de carottes et autres légumes verts de saison, cresson, cristophine, taro… (même poids) ; nous confectionnons des sachets scellés que les mamans viennent chercher les mardis et vendredis. Une prochaine pesée fin mars donnera une idée de l’efficacité de l’action.

Coût des actions :
Visite médicale : 135 euros.
Compléments alimentaires, (Estimation : 700 ariary le repas soit 50 centimes d’euros ) une action sur deux mois, environ 160 euros.
Opération dentiste pour les 77 : soins et arrachages, environ 160 euros.
Un appareil dentaire coûte environ 15 euros… une vingtaine d’adultes est très handicapée soit 300 euros… envisageable par la suite.

Nouvelle action : Les boka (lire bouka, traduire lépreux)

Le lieu : Dans le quartier d’Ambohitrabo-Farafangana, une enceinte abrite 6 maisons pour 12 familles de lépreux guéris à la Léproserie attenante. Ces logements en dur ont été offerts par des irlandais en 2006.
En novembre 2008, les bailleurs ont demandé les services d’AiDeDuFa afin d’assister plus efficacement ces familles maudites. Deux objectifs : hygiène et nutrition. Suite à l’enquête Ambatoabo Kidy (retranscrite sur le site aidedufa.org et à votre disposition), nous avons faits des propositions. Nettoyage, et repas.

Résultat : Un service hebdomadaire de 36 repas (le mardi) pour toute l’année 2009.
La remise en état des logements ; nettoyage, réparations ou transformations , peintures et aménagements intérieurs – extérieurs.

Le but : Procurer un petit revenu aux adultes bénéficiaires de l’association. Solange, Bamisy et Jeannette sont devenus cantinières et “agents de surface” quelques heures par semaine. Gilbert peut y être charpentier, Biro peintre et Désiré maçon !

Voilà comment douze familles déjeunent copieusement une fois par semaine, apportent du travail rémunéré aux bénéficiaires d’AiDeDuFa et génèrent un petit bénéfice pour l’association afin de financer d’autres actions.
Apport estimé sur 2009 : environ 250 euros.

 

Les médicaments

Nous avons eu la visite, très agréable, d’un des membres de PHI au mois de décembre. Yves, est venu nous informer que leur organisme ne pouvait plus fournir de médicaments. En effet, les médicaments collectés dans les pharmacies en France ne sont plus redistribués pour des raisons de coût de surplus de travail (groupage, vérification des périmés…). Il est donc proposer des accords avec les laboratoires du pays qui pourraient nous vendre des génériques… PHI pourrait avoir aussi un budget pour aider certaines associations qu’ils fournissaient auparavant. La mise en place de cette nouvelle organisation risque d’être longue, il faut des autorisations auprès du Ministère de la Santé. Avant les évènements, cela semblait compliqué ; maintenant ça se transforme en tour de force mais nous avons bon espoir et une nouvelle liste de commande est partie.

Nous venons d’avoir la chance de récupérer des comprimés de chloroquine et allons même pouvoir partager ce stock avec les dispensaires de brousse. En effet, ces 3951 comprimés sous plaquettes avec péremption en Janvier 2012, ont été retirées du projet de lutte contre le paludisme alors que tous s’accordent pour dire qu’à Madagascar, le produit est encore efficace et prescrit par les médecins.

 

L’atelier

En ce début de 2009 ! Il faut passer à la légalité : un contrat d’apprentissage de 6 mois a été déposé à l’inspection du travail pour accord. Aurélie, Patricia, Licina et Manatina sont officiellement apprenties.
Globalement, l’expérience est très satisfaisante. L’équipe est soudée, et agréable. Les filles sont encore jeunes, mais les consignes sont de mieux en mieux respectées.

Les prochains produits :

  • Une robe chasuble pour petites filles
  • La réalisation d’un livre d’éveil
  • Des tongs d’intérieur
  • Un rangement suspendu pour les cases
  • Un fauteuil hamac

Le but : Faire un contrat d’embauche en juillet pour les quatre filles ; elles pourront confectionner les blouses et les uniformes pendant l’hiver pour la Rentrée, puis nous reprendrons la création en septembre.
Les deux dernières séries de rideaux Skobido se terminent… et sont en vente sur le site aidedufa.org. N’ayant encore eu aucune vente de ce produit limité à 4 séries, ni de propos désobligeants sur l’article proprement dit, nous attendons vos critiques, vos propositions, voire un peu d’aide pour vendre ces premiers ouvrages.
Dites nous si vous trouvez que :
Le prix est trop élévé ? (267 euros)
Les dimensions ne sont pas adaptées à la demande ?
Hauteur 2,40m (ajustable à 2,37m ou 2,31m ou 2,25m en déplaçant les tiges dans les oeillets.)
Largeur 2m (et plus puisque modulable : 8 bandeaux indépendants)
Le modèle est difficile à intégrer ? Ou encore ?

 

Le projet de la Villa Capricorne

Le terrain est maintenant occupé par une famille installée dans la maison dit Bâtiment 2. Comme nous vous l’avions annoncé dans le n°6, les travaux sont finis. Deux bénéficiaires sont employés pour le gardiennage, les plantations et les constuctions : Basil et Gilbert.

Le bâtiment fait 28 m², sur pilotis de pierre. Il comprend le logement du gardien et de sa famille ainsi qu’un petit local pour ranger les outils ; ceci dans un espace clos de gaulettes avec une pompe à bras pour l’eau courante, et un cabinet au fond du jardin. Le terrain autour est débroussaillé ainsi que les ruines attenantes. Ce terrain de 4000m² devrait nous être officiellement cédé dans le courant de l’année, nous y installerons le projet qui nous permettra de travailler beaucoup plus efficacement.

Investissement sur le projet à ce jour : 618 euros.

Bilan 2008

Vous le trouverez en pièce jointe (tableaux excel).
Un bref résumé en mots pour ceux qui sont totalement allergiques à ce genre de document.
Les dépenses de 2008 furent de 9.128 euros contre 9.021 d’apports. Pas de problèmes de ce côté là, on a réussi à boucler ! Pourcentages par secteur :

  • 30% pour la scolarité,
  • Santé, habitat, alimentation : 35%
  • Atelier formation : 7,5%
  • Communications et déplacements : 5%
  • Locaux : 12%
  • Salaires et indemnités des bénéficiaires : 4,5%
  • Investissement au projet Villa Capricorne : 6%
  • Quelques précisions : 6% pour le budget santé est une année exceptionnelle entre deux visites médicales (Novembre 2007 et Janvier 2009) et avec un très bon apport gratuit de médicaments par PHI… Ce poste, pour 2009, est donc à revoir à la hausse.

Le prévisionnel 2009 peut sembler impressionnant, mais il ne faut pas oublier qu’il inclut le projet de la Villa Capricorne. Nous préparons donc un dossier de demandes de subventions en espérant avoir plus de chance que l’an passé. Le prochain : Conseil Régional de Loire-Atlantique, pour fin mars.

Deux architectes, à Nantes, ont pris l’affaire en main afin de rendre nos plans présentables et bien sûr nous guider dans nos choix. Ils doivent venir sur le terrain, mi-mars. Si vous avez des adresses ou des idées de possibilité de dépôt de ce dossier auprès d’autres organismes, n’hésitez pas à nous en faire part!

Les dons

Déjà de nombreux dons en ce début d’année 2009, soit 2560 euros !

La visite médicale a pu se faire…
Jeannette et ses quatre enfants sont au sec, la famille de Joce aussi !
L’aide alimentaire peut continuer et s’étendre vers les autres bénéfiaires… En cette période difficile (entre deux récoltes de riz, avec l’augmentation des prix qui se fiche totalement de la baisse du prix du barril de pétrole, en période cyclonique où l’océan ne permet pas la pêche, et fragilisée par l’instabilité due aux évènements politiques), nous retrouvons malheureusement les dures réalités de l’aide-assistanat pour des familles qui ont faim ! La distribution bi-hebdomadaire du riz continue !
Un immense merci à tous les donateurs qui permettent ces extras et concrétisent le lancement du projet de la Villa Capricorne.

Coût estimatif pour l’année : 850 euros.

 

La vie quotidienne

L’aéroport est fermé… ou les pilotes ne veulent plus y aterrir, ce qui peut aisément se comprendre depuis l’évènement du 27 janvier. Résultat : Plus de ligne Air Madagascar jusqu’à ???
L’électricité fonctionne le soir, une fois sur deux…ou pas du tout.

Nous n’avons aucune réelle information, mais des monceaux de rumeurs qui s’enchevêtrent, enflent, salissent ! Les provinces sont parfaitement isolées de la capitale où tout semble se « décider ». Nous avons croisé un officier supérieur de gendarmerie qui a avoué ne plus savoir qui était chef du pays ?!
Nous n’oublions pas que le soir de l’incendie de l’avion, tous escortaient la fuite du Ministre coach laissant les troupes des forces de l’ordre… sans ordre.

Les commerçants ont déclaré « ville morte » pendant deux jours, ils ont fermé le temps d’évacuer leurs stocks en brousse à l’abri des pillards. Puis timidement au cours de la semaine, tous ont réouvert. Les boutiques aux étagères vides sont prêtes à peindre, une occasion à ne pas manquer ! Les petites échoppes des vendeurs de fripes, de chambres à air de bicyclette, de falbalas et petits accessoires en tout genre, sont restées démantelées, les boutiquiers ont fuit : une partie complète du marché est déserte. L’huile et le pétrole se vendent hors circuit. Les produits de luxe (beurre et yaourts cachetés) ont totalement disparus. Le marché est parcimonieusement approvisionné en légumes par la province de Fiananrantsoa. Le lycée cherche d’urgence, 3 professeurs : occupés par des gens originaires des plateaux terrorisés par cet acharnement ethnique , ces postes sont actuellement vacants.

La crise politique est récupérée et transformée ici en conflit ethnique. Les antefasa (majoritaires à Farafangana ), ennemis hériditaires des zafisoro (seconde ethnie locale), seraient menés par des familles déchues, prospères au temps de la colonisation et de Tsiranana qui cherchent à prendre le pouvoir octroyé depuis plusieurs décennies aux antesaka (ethnie du sud de la région) pour éviter les affrontements historiquement sanglants entre antefasa et zafisoro… La raison ne semble pas de la partie !

 

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