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Rentrée scolaire 2015-2016 Farafangana – Lavibahiny

Le voyage reste toujours éprouvant en taxi brousse malgré les 2 chauffeurs. La loi exige deux chauffeurs sur les 17h-18h de route aux multiples nids de poules et de piste.

Au petit matin, nous nous approchions de Farafangana et retrouvions les « petites bouilles » connues ….et oublions vite les désagréments de la route.

Pendant 6 semaines j’ai partagé mon quotidien avec Catherine. Des pensées vers Nelly qui aurait tant voulu être parmi nous, mais qui a toutefois participé à la préparation de l’animation avec Catherine avant notre départ.

 

Animation

Comme l’an dernier, en attendant la rentrée des classes, chaque matin, pendant 2 semaines 1/2, Catherine est intervenue auprès de 2 groupes d’enfants des écoles primaires. Cette année, nous nous sommes équipées de fiches techniques de « math » et de « français » (conseillées par des instits dans nos relations), des mandalas et les coloriages.

Toujours avec la participation des 2 instits de l’an dernier (Zaka-Aurélien + Dorothée lycéenne en terminale-jeune fille de la famille qui nous héberge) et le même objectif, nous avons poursuivi cette approche en langue française, par le jeu, le chant, et les divers exercices.

(De mon côté avec Romualdine et Joël nous étions à l’organisation de la rentrée scolaire, à la préparation des fournitures scolaires.)

 

Les effectifs de cette rentrée

  • 56 élèves en secteur privé, répartis entre Ste Marie (32 élèves du JE au CM2, 18 de la 6ème à la 3ème), N D de Confiance (3 élèves en primaire), St Vincent de Paul (2 lycéennes en seconde et 1 lycéen en terminale)
  • 71 élèves en secteur public : 55 élèves du préscolaire au CM2 (dans 6 écoles primaires publiques), 11 collégiens de la 6èmeà la 3ème (2 CEG), et 5 lycéens de la seconde à la terminale au lycée Tata Max.
  • 116 élèves inscrits à l’école de Lavibahiny du CP1 au CM2. (La 4ème classe est construction). 8 élèves de CM2 sont entrés en 6ème à Farafangana en octobre 2015.

L’équipe pédagogique de Lavibahiny est composée de 3 instituteurs nommés par l’éducation nationale + Zaka et Aurélien toujours pris en charge par Aidedufa.

Les effectifs restent stables. Nous répondons toujours à une demande de kits et de frais généraux pour 47 élèves, en augmentation cette année. Ce sont bien souvent les grands parents, sans ressource qui assurent l’éducation de leurs petits enfants, leurs propres enfants ont quittés Farafangana à la recherche d’un emploi.

Redoublants : Privé= 11 élèves sur 61 – Public = 18 élèves sur 71 – Privé/Public= 5 abandons

 

La formation

Que deviennent les élèves ayant décrochés le BAC ?

Jusqu’à présent la prise en charge d’AIDEDUFA cessait au Bac. Si le jeune restait sur Farafangana, il était encore possible de l’aider. La situation ne s’est pas vraiment présentée.

Mais cette année, nous avons été touchés par le cas de Sylvie. Elle a obtenu son BAC et passé la sélection pour intégrer l’école privée de sage femme de Faraf., mais sans aucun moyen financier. Nous connaissons bien Sylvie depuis quelques années, elle vend des samos et yaourts de sa fabrication pour financer sa scolarité. ADDF l’a aidée de façon ponctuelle l’an dernier.

Vu la motivation de Sylvie, nous pensions qu’avec notre réseau d’amis, il serait aisé de soutenir son projet, financer sa formation. Le réseau a bien fonctionné. Ces dons recueillis seront sur une ligne budgétaire spéciale formation.

Nous tiendrons informés les donateurs tout au long de la formation de Sylvie.

 

Réunion de « parents d’élèves » le 4 octo./ distribution des fournitures scolaires

Intervention de Joël accueillant les familles et rappelant notre engagement à tous, bénéficiaires et bénévoles pour le bon fonctionnement de l’association.

Nous rappelons à nouveau les messages de prévention d’hygiène de vie, d’éducation à la santé déjà évoqués par le docteur Max, mais en apportant des précisions sur nos actions pouvant aider au quotidien et de rester en bonne santé (hygiène corporelle, brossage des dents, se moucher, se laver les mains avant chaque repas…). Nous avons distribué du savon à chaque famille.

Les parents doivent encourager leurs enfants à aller en classe et les accompagner si nécessaire pour certains. Le soutien scolaire est toujours d’actualité et a lieu tous les samedis au CSD avec Aurélien pour les enfants du CP eu CM2.

Afin de mieux assurer le soutien scolaire des enfants d’Anoshinakoho, Aurélien, instituteur à Lavibahiny va participer à la prochaine session (1er trimestre 2016) de l’Alliance Française à une formation à la langue française……Aidedufa prendra cette formation en charge.

Quelques rappels concernant le matériel scolaire et les livres …… sur lesquels il est interdit d’écrire, d’arracher les pages ou découper les illustrations. Nous constatons encore des livres en très mauvais état, lesquels qui devraient faire 3 à 4 années», livres pour Ste Marie à notre charge. Nous comprenons aussi que les conditions de vie n’arrangent en rien ce constat.

En fin de réunion, la parole est donnée aux parents et représentants les familles bénéficiaires : Ces derniers remercient l’association AIDEDUFA pour l’aide que nous leur apportons au quotidien : scolarité, soins médicaux, aide aux familles (exemple lors du dernier passage du cyclone, 24 maisons ont été réparées). Comme l’an dernier, moment émouvant et plein de sincérité à la présentation du cadeau de la part des familles, deux jolis paniers en raphia.

 

Le foyer des jeunes

Nous l’avons découvert en nous baladant. Il est situé où se trouvait l’Alliance Française (déplacée à 500 m.). Ce jour là, une banderole affichait en Malgache un séminaire de 3 journées Notre curiosité nous incita à en savoir davantage. Nous avons alors rencontré deux jeunes femmes, l’une juriste de formation et l’autre sage femme. Ce séminaire réunissait des jeunes pairs volontaires, membres d’associations locales œuvrant dans les quartiers de Farafangana. Par la suite, nous avons eu différents échanges avec ces 2 jeunes femmes. Tous les mercredis AM a lieu un temps de rencontre favorisant des échanges en français.

Nous avons été invités à participer un AM dans ce cadre. Par la suite, nous avons communiqué cette info aux jeunes d’Anoshinakoho : 15 jeunes ont répondu à cet appel, en espérant qu’ensuite ils fréquenteront ce lieu où ils trouveront un billard, des documents pour leur scolarité, s’exerceront à des instruments de musique et avant tout se mêler à ce lieu d’échange.

 

Visite médicale annuelle

Elle a eu lieu sur 2 jours, les 26 et 27 septembre pour les enfants d’Anoshinakoho et le 10 octobre pour de Lavibahiny, toujours avec le même médecin, le Dr Max.

Nous avons rondement mené ces 2 opérations. Après quelques années de pratique, nous sommes organisés et rôdés, chacun à son poste (taille, poids, test visuel, secrétariat, consultat° méd.)

Avant chaque visite médicale, le médecin rappelle quelques messages de prévention d’hygiène de vie pour une bonne santé. L’an prochain, il faudra mettre l’accent sur d’autres messages de prévention suite à 2 accidents dramatiques : 2 enfants décédés de 2 ans ½ (un puits non protégé à Farafagana et absorption de produit toxique à Lavibahiny)

En fin de visite médicale à Lavibahiny, le Dr Max a abordé la contraception avec les femmes en les informant du centre de planification à Farafangana et les a invitées à refaire le point l’année prochaine (beaucoup de familles nombreuses à Lavibahiny).

A chaque visite médicale, nous reprenons une nouvelle fiche sanitaire et le carnet de santé (mise à jour la taille, le poids et observations médicales). Le test d’acuité visuel est toujours d’actualité, mais malheureusement si l’enfant à besoin de lunettes, il est pratiquement impossible de s’en procurer à Farafangana.

La visite médicale à Lavibahiny fut une 1ère et n’avons utilisé que la fiche sanitaire (110 consultations). Elle a eu lieu dans la petite église, qui avait fait office de classe avant la construction de l’école. Zaka et Aurélien se sont chargés de l’organisation, matériellement et auprès des familles.

Nous avons pu constater l’intérêt de cette visite : plusieurs orientations en urgence et cas traités sur place. Nous étions équipés d’une pharmacie (produits pour soins locaux, paracétamol, antibiotiques, traitements paludisme et antiparasitaires…) mais insuffisante pour traiter les pathologies diverses. L’an prochain, nous essaierons de nous équiper en fonction de. (à voir avec le Dr Max)

Nous avons fait le point avec Zaka sur les nouvelles familles et naissances (28 naissances en 2014, pas encore de chiffres pour 2015), les familles qui ont quittées le village et les décès. Nous avons relevés plusieurs enfants décédés entre 2014 et 2015 (10 enfants entre 1 et 8 ans), sans pouvoir connaître le motif du décès.

A Farafangana, 53 familles sont toujours prise en charge et 137 enfants de ces familles ont été examinés par le médecin (+ 4 naissances en 2015).

Toujours autant de caries non soignées… les 2/3 des enfants sont concernés.

 

Différentes orientations suite aux visites médicales :

  • Centre de dépistage tuberculose – 1
  • Test glycémique -1
  • Bilan drépanocytose – 4
  • Test diagnotic rapide (TDR) du paludisme – 2
  • 5 enfants vers l’équipe médicale espagnole présente la 1ère quinzaine d’octobre à l’hôpital d’Ambatoaba, en pédiatrie, ophtalmo et conseil en chirurgie.

 

Traitements donnés :

  • 27 traitements à l’Abendazole/Antiparasitaires
  • 10 traitements antimycosiques
  • 9 traitements antibiotiques
  • 3 traitements antipaludéens
  • 6 traitements antipyrétiques
  • 3 doses de vitamines A

Il n’a pas été relevé de pathologie lourde. En revanche à Lavibahiny, nous avons relevé davantage de pathologies (dermatoses diverses, fortes fièvres liées au paludisme, brûlures 2ème degré non soignées).

Une des brûlures a été provoquée suite une crise d’épilepsie (chute dans le feu). Quelques jours plus tard, cette jeune fille a refait une crise en notre présence. Nous apprenions alors que cette épilepsie n’était pas traitée.

Joël se chargerait peut- être d’accompagner cette jeune fille de 17 ans à l’hôpital, afin de mettre en place un traitement.

Durant mon séjour, j’ai été largement sollicitée en bobologie et soins qui relevaient davantage de structures hospitalières, mais l’accessibilité aux soins n’est pas à la portée de tous. Les soins au dispensaire ne sont pourtant pas onéreux, mais encore trop chers pour ceux qui n’ont pratiquement pas de revenu, juste de quoi se nourrir.

 

Des situations qui nous ont particulièrement bousculés

A Lavibahiny, une maman nous a présenté sa fille de 2ans en détresse respiratoire et une forte fièvre. Nous l’avons très vite orientée vers l’hôpital de Farafangana, le temps de traverser le fleuve et que Joël l’accompagne à l’hôpital. Pas de médecin à l’accueil des urgences entre midi et 14h, un dimanche. Elle est donc prise en charge par un infirmier qui la met sous oxygène. Dans l’heure qui suit nous apprenons que la petite fille n’a pas survécu. La maman avouait alors que sa petite fille aurait absorbé un insecticide… nous n’en saurons pas davantage. La maman est repartie avec son enfant en pirogue.

2ème situation : Une jeune maman (ex bénéficiaire d’Aidedufa) se présente à la maison avec une plaie importante au niveau du tibia infectée (T° à 40). Elle a fait une chute de vélo qui date de 15 jours. Elle allaite son bébé de 3 mois, dit ne plus avoir de lait. Nous l’avons mis sous antibiotiques et antipyrétiques sur les conseils du Dr Max, prodigué des soins locaux et donné quelques conseils concernant l’allaitement et surtout une bonne hydratation.

Je l’ai revue régulièrement pour le soin de plaie pendant plus de 15 jours. Le bébé est à nouveau allaité sans problème.

D’autres situations : Le frère de Romualdine s’est grièvement blessé à un doigt en mécanique  (soins pendant 3 semaines)…. Les brûlures à Lavibahiny…..

Joël évoquait dans un de ses messages dernièrement, le projet d’un dispensaire….il y aurait nécessité à Lavibahiny ….. projet à construire, à développer…..

Monique Bachelier

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Nouvelles d’AIDEDUFA – Janvier 2013.

De retour de Madagascar, je vous adresse un petit aperçu du déroulement des actions qui sont menées et… des projets que nous envisageons.

 

SCOLARITE

A Farafangana ville, l’association regroupe 39 familles qui totalisent environ 220 enfants.

105 sont scolarisés, soit dans les écoles et collèges publics de la ville, soit au collège privé de Ste Marie.

Les résultats sont très variables mais, même pour ceux qui peinent à récolter de bonnes notes, le gain est considérable si on réalise que le fait d’assister aux cours régulièrement les aide à se stabiliser et à acquérir au moins quelques rudiments en lecture et calcul.

Les voici tous réunis devant notre nouveau bâtiment qui sert de salle de réunion et de classe.

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Sur les villages de lavibahiny et Andraleby de l’autre côté du fleuve, nous continuons à scolariser les enfants et les cours ont toujours lieu dans l’ancienne église désaffectée.

Zaka, l’instituteur, se partage entre environ 70 enfants en pré-scolaire, CP et CE1 et CE2.

La-classe-enfants-aidedufa-2012

Vous pouvez constater que les enfants sont assis par terre ce qui n’est pas la position idéale pour travailler ! Nous souhaitons pouvoir commander bientôt des tables et des bancs dès que nous aurons le budget nécessaire.

Zaka part en canot d’Andraleby le matin avec quelques écoliers du village pour traverser un bras de fleuve jusqu’à l’école.

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Les grands de CM1 et CM2 traversent le fleuve avec Joël sur le trimaran (qui sert aussi d’autobus pour les femmes qui vont au marché vendre leur pêche), ils sont scolarisés dans notre nouveau bâtiment.

Le-bateau-aidedufa-2012

Grâce à Corinne qui a fait une merveilleuse collecte de cirés et de K-ways, une bonne partie de nos petits écoliers sont maintenant à l’abri des grosses pluies tropicales et peuvent ainsi éviter les bronchites qui sont nombreuses en période de pluie.

Les-kaways-aidedufa-2012

Notre nouveau bâtiment qui s’appelle, bien sûr, « Centre Sophie David » est maintenant opérationnel pour recevoir les écoliers et les réunions de parents. Dès que possible, nous installerons une cantine pour les enfants. La cuisine est prête dans le bâtiment mais il reste à programmer l’achat du riz et le salaire des cuisinières….

Joël distribue déjà du riz aux familles les plus nécessiteuses. Le riz est la nourriture de base, la ration quotidienne pour une personne est d’environ 300 grammes et le kilo coûte 40 centimes. Beaucoup de ces familles vivent avec moins d’un euro par jour et certaines mamans ont donc bien du mal à rassasier tous leurs enfants.

coucher-soleil-farafangana-madagascar

Comme vous le voyez, nous avons encore plein de projets et, grâce à vous tous, nous espérons les mener à bien.

Un grand merci et tous nos souhaits de bonne et heureuse année.

 

Catherine

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Accueil

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Créée en Mars 2007, pour officialiser et structurer l’aide humanitaire apportée depuis 2000 par un couple de français expatrié à Madagascar, l’association AIDEDUFA – association d’Aide au Développement Durable de Farafangana à Madagascar (loi de 1901) a pour mission dans un contexte de développement durable de porter aide et assistance aux familles les plus défavorisées de la région sud-est de Madagascar –district de Farafangana– dans les domaines suivants:

L’Association a pour but de pérenniser le travail développé en direction des enfants et de leurs familles afin d’améliorer les conditions de vie de ces dernières à Farafangana. Tous les travaux de gestion et d’administration étant pris en charge par des bénévoles, tous les dons sont intégralement utilisés pour le fonctionnement de l’Association Aidedufa à Madagascar.

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Enquête aux familles

Farafangana : quartier d’Ambohitrabo.
Enceinte Ambatoabo Kidy.
Madagascar

Effectuée le 27 octobre 2008
par l’association AiDeDuFa (aidedufa.org)
assistée par Dr Arthur pour la Fondation Raoul Follereau.

Fondation Raoul Follereau

NB: Ces données ont été recueillies dans chaque foyer en partant du principe que les personnes interrogées sont de bonne foi.

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Ces 12 familles se composent toutes d’au moins une personne atteinte de la lèpre au degré 2 (exception en 1A, un homme de degré 0 considéré valide dans ce rapport d’enquête).
Parmi ces 14 personnes atteintes de la lèpre (degré 2), la moitié est très handicapée soit :
1 amputation pieds et mains, 4 mutilations pieds et mains, 3 mutilations pieds.
Ces malades sont majoritairement âgés soit une moyenne de 59 ans (extrêmes non retenues de 2 personnes prétendues nées en 1908 et 1982).

La source de revenus de ces familles provient surtout du travail des malades :

● 6 sont journaliers chez les Sœurs pour 1.000 ariary par jour
● 4 mendient en ville
● 2 fabriquent des balais
● 3 sont inactifs.

Alors que parmi les personnes valides, seulement 7 personnes sont actives :

● 3 sont journalières chez les Soeurs
● 3 fabriquent des balais
● 1 est cultivateur à l’extérieur.

Quelques questions sur les besoins en PPN, établissent une consommation moyenne par personne et par jour de 792,29 ariary. Le tableau suivant établit la consommation de l’ensemble des habitants de l’enceinte.

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Ces familles habitent dans 6 maisons en dur, soit deux logements mitoyens par maison.
Pas d’adduction d’eau, ni de branchement électrique alors que l’enceinte abrite un bloc sanitaire et une borne fontaine et que les maisons sont équipées d’interrupteurs, de prises, et d’ampoules économiques.
NB : Borne fontaine Jirama en fonctionnement à environ 100m de l’entrée de l’enceinte (prix du seau = 50 ariary). Puits à 150m (eau non potable, gratuite).

Les logements comportent deux pièces séparées par une demie cloison en dur avec deux fenêtres à volets et une porte. La cuisine est accolée au logement, une porte et une fenêtre, pas de cheminée.
Au nord du terrain, près du bloc sanitaire, est implantée une salle de « réunion » de construction tradititionnelle (environ 40m²); autre partie commune, au centre, un kiosque.

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Physiquement, les malades sont essentiellement aidés au quotidien par des femmes et des enfants.

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Les soins et les médicaments sont totalement pris en charge par les Sœurs pour les malades et leurs descendants directs.

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La population de l’enceinte d’Ambatoabo kidy est très vulnérable en raison du faible pourcentage de personnes potentiellement actives (moyenne d’âge des personnes valides : 14 ans), et d’un problème d’encadrement pour les jeunes et des enfants (soutien scolaire).

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Propositions d’action de l’association AiDeDuFa

  • Nettoyage

AiDeDuFa peut assurer un service de nettoyage des maisons et du bloc sanitaire après un décrassage sérieux. Condition sine qua non : l’eau à l’intérieur de l’enceinte.

Suite à un entretien ce jour avec le directeur de la Jirama, la seule solution raisonnable semble être de faire un forage et d’installer une pompe à main. Un système de filtre est parait-il possible pour rendre l’eau potable.

Nous pouvons nous occuper de réunir des devis (Jirama secteur privé et l’installateur privé pour l’ONG Agro Action Allemande).

  • Alimentation

AiDeDuFa peut préparer et porter des rations repas pour les malades et pour les malnutris (sur conseil médical).

  • Administratif

Toutes les données de cette enquête sont orales. Il est possible de les vérifier en constituant des archives pour les cartes d’identité et les extraits de naissance ainsi que de mettre en place aide et assistance pour les sans papier.

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