« Ampenarao e zaza » ( Mettez vos enfants à l’école) Musique : Eron.
Les membres de l’association AIDEDUFA se sont réunis en assemblée générale dans une salle de la Maison des Syndicats, Boulevard de la Prairie aux Ducs, 44000 NANTES, sur convocation afin de délibérer sur l’ordre du jour suivant :
Une feuille de présence a été émargée par les membres de l’association, tant en leur nom personnel que, le cas échéant, en qualité de mandataire.
Le bilan présente un solde positif de : 6 790,77 €
L’assemblée générale approuve ledit document tel qu’il lui a été présenté
Quitus de sa gestion est donné à la trésorière pour l’exercice écoulé.
Cette résolution est adoptée à l’unanimité.
Joël DAVID, Président, présente les réalisations de l’année 2015.
Extension du premier bâtiment qui comporte désormais une classe supplémentaire de 20 m2.
Et construction d’une nouvelle classe de 35 m2 en matériaux traditionnels.
Cette classe accueille 40 enfants en CP 1 (à Madagascar, le CP se fait en 2 années)
Finition des WC reliés à une fosse septique, pose de sièges en céramique et creusement d’un puits pour l’alimentation en eau des sanitaires.
L’école de Lavibahiny accueille désormais 116 enfants répartis en 5 classes. Trois instituteurs sont nommés et rémunérés par l’éducation nationale malgache et deux sont payés par Aidedufa.
La fondation Raoul Follereau a fait don à l’association d’un moteur hors-bord de 15 cv. Il permet la continuation de la traversée du fleuve vers Farafangana, permettant aux habitants de Lavibahiny d’aller facilement en ville pour leurs courses et les diverses démarches administratives.
Construction d’un château d’eau et d’une pompe qui permettent l’alimentation en eau du bâtiment et la mise en eau des 2 WC et de la douche.
Entretien des bâtiments : peinture des toits du CSD et du hangar.
Le terrain est régulièrement entretenu par les familles des bénéficiaires sous la direction de Romualdine.
Le gardien a été licencié et la famille de Dérine a été installée dans la maison du gardien.
En attendant la rentrée des classes (pendant 2 semaines ½), Catherine L. avec la participation des 2 instits et de Dorothée, a accueilli des enfants du primaire au CSD pour des exercices, des jeux, des chants. Ces animations ont été très suivies et appréciées par les enfants.
Joël, Monique, Catherine et Romualdine ont préparé la rentrée : inscription des enfants, achat et répartition des fournitures scolaires.
A Farafangana les 26 et 27 septembre 2015. Le docteur Max a ausculté 137 enfants (taille, poids, test visuel,)
A Lavibahiny le 10 octobre 2015 toujours avec le Dr Max qui a ausculté 110 enfants.
Tout au long de l’année, les familles sont prises en charge par l’association qui assure le coût des consultations et des médicaments.
Joël a initié au pilotage de hors-bord 3 garçons sortis du système scolaire à la demande d’une ONG allemande WHH (Welthungerhilfe) qui envisage de les embaucher.
A l’initiative de Monique et Catherine, un groupe d’amis s’est cotisé pour offrir à Sylvie sa formation de sage-femme à l’Institut de formation professionnelle des paramédicaux à Farafangana.
La formation dure 3 ans et les premiers résultats de Sylvie sont encourageants.
Environ 40 enfants en âge pré-scolaire (4 à 5 ans) pourraient bénéficier d’une classe de maternelle.
Cela impose l’agrandissement du terrain de l’école (environ 500 m2) pour permettre la construction d’une classe avec cour fermée et préau ainsi que l’achat des matériels scolaires et pédagogiques.
Une prise de contact avec la fondation Telma à Madagascar nous permet d’envisager le financement de ce projet.
D’autre part, un dispensaire pourrait être installé dans la maison de Lavibahiny pour donner les premiers soins aux enfants et à leurs familles.
Pose d’un compteur électrique dans le bâtiment CSD.
Mise en place d’une formation à l’informatique pour les enfants grâce au soutien et don de matériel par des entreprises françaises.
Initiation à l’informatique + internet par du personnel local compétent.
Ces projets sont adoptés à l’unanimité.
Le budget prévisionnel pour 2016 est présenté et commenté par la trésorière. Il figure en annexe de ce P.V.
Ce budget est adopté à l’unanimité.
Les membres du bureau sont reconduits dans leurs fonctions à l’unanimité.
Aucune autre question n’étant à l’ordre du jour et personne ne demandant plus la parole, la séance est levée à 21 heures.
Le Président. (Joel David)
La secrétaire. (Catherine Chesné)
Chers ami(e)marraines, parrains et donateurs,
Aidedufa continue de son mieux, grâce à votre aide à tous, à concrétiser ses projets et …à en prévoir de nouveaux.
Extension de l’école : ajout d’une classe supplémentaire au premier bâtiment qui accueille désormais le CP2.
Construction d’une nouvelle classe de 7m/5m
Matériaux traditionnels (la charpente est magnifique)
Cette nouvelle classe accueille 40 enfants en CP1 (à Madagascar, le CP se fait en 2 années).
Finition des WC reliés à une fosse septique, pose de sièges en céramique à la turque et creusement d’un puits pour l’alimentation en eau des sanitaires.
Les peintures sont au programme !
Désormais, l’école de Lavibahiny accueille 116 enfants répartis en 5 classes. Trois instituteurs sont nommés et rémunérés par l’Education nationale malgache et les deux autres sont payés par Aidedufa.
Le Centre Sophie David (CSD), maintenant doté d’eau grâce à la pompe et au château d’eau qui recueille les eaux de pluie, continue à accueillir les enfants pour le soutien scolaire, les réunions de parents, visite médicale etc.
L’entretien du bâtiment et du terrain est effectué régulièrement par les familles bénéficiaires sous la direction de Romualdine.
Romualdine, notre précieuse référente sur place, contresigne tous les mois les bulletins scolaires des enfants, ce qui permet de suivre les progrès ou les faiblesses de chacun.
Elle est également en charge du suivi administratif (Alloc – Fisc – Oseifa : médecine du travail)
Joël a initié au pilotage de hors-bord, des garçons d’Aidedufa sortis du système scolaire, dans le but d’être embauchés par une ONG allemande WHH. L’initiation a été faite avec le matériel de WHH.
Sylvie, une jeune fille de Farafangana, a obtenu son bac en 2015.
A l’instigation de Monique, un groupe d’amis d’Aidedufa et autres s’est cotisé pour offrir à Sylvie sa formation de sage-femme à l’Institut de formation professionnelle des paramédicaux a Farafangana.
La formation s’échelonne sur 3 ans.
Il serait très intéressant de pouvoir accueillir les enfants en âge pré-scolaire. (Environ 40 enfants)
Cela nécessite l’extension du domaine scolaire afin d’édifier une classe pour les petits avec une cour fermée et un préau.
D’autre part, nous prévoyons l’installation d’un dispensaire pour les premiers soins aux enfants et à leurs familles.
Formation à l’informatique et initiation à internet.
Recherche de matériel et acheminement de celui-ci.
Les formateurs seraient recrutés sur place.
Il est malheureusement inchangé s’orientant plutôt vers une détérioration des conditions de vie (insécurité, hausse des prix, malnutrition chronique…)
Merci à tous !
De retour de Madagascar, je vous adresse un petit aperçu du déroulement des actions qui sont menées et… des projets que nous envisageons.
A Farafangana ville, l’association regroupe 39 familles qui totalisent environ 220 enfants.
105 sont scolarisés, soit dans les écoles et collèges publics de la ville, soit au collège privé de Ste Marie.
Les résultats sont très variables mais, même pour ceux qui peinent à récolter de bonnes notes, le gain est considérable si on réalise que le fait d’assister aux cours régulièrement les aide à se stabiliser et à acquérir au moins quelques rudiments en lecture et calcul.
Les voici tous réunis devant notre nouveau bâtiment qui sert de salle de réunion et de classe.
Sur les villages de lavibahiny et Andraleby de l’autre côté du fleuve, nous continuons à scolariser les enfants et les cours ont toujours lieu dans l’ancienne église désaffectée.
Zaka, l’instituteur, se partage entre environ 70 enfants en pré-scolaire, CP et CE1 et CE2.
Vous pouvez constater que les enfants sont assis par terre ce qui n’est pas la position idéale pour travailler ! Nous souhaitons pouvoir commander bientôt des tables et des bancs dès que nous aurons le budget nécessaire.
Zaka part en canot d’Andraleby le matin avec quelques écoliers du village pour traverser un bras de fleuve jusqu’à l’école.
Les grands de CM1 et CM2 traversent le fleuve avec Joël sur le trimaran (qui sert aussi d’autobus pour les femmes qui vont au marché vendre leur pêche), ils sont scolarisés dans notre nouveau bâtiment.
Grâce à Corinne qui a fait une merveilleuse collecte de cirés et de K-ways, une bonne partie de nos petits écoliers sont maintenant à l’abri des grosses pluies tropicales et peuvent ainsi éviter les bronchites qui sont nombreuses en période de pluie.
Notre nouveau bâtiment qui s’appelle, bien sûr, « Centre Sophie David » est maintenant opérationnel pour recevoir les écoliers et les réunions de parents. Dès que possible, nous installerons une cantine pour les enfants. La cuisine est prête dans le bâtiment mais il reste à programmer l’achat du riz et le salaire des cuisinières….
Joël distribue déjà du riz aux familles les plus nécessiteuses. Le riz est la nourriture de base, la ration quotidienne pour une personne est d’environ 300 grammes et le kilo coûte 40 centimes. Beaucoup de ces familles vivent avec moins d’un euro par jour et certaines mamans ont donc bien du mal à rassasier tous leurs enfants.
Comme vous le voyez, nous avons encore plein de projets et, grâce à vous tous, nous espérons les mener à bien.
Un grand merci et tous nos souhaits de bonne et heureuse année.
Catherine
La rentrée s’est effectuée en 2 temps cette année ; le 2 octobre en secteur privé et le 9 octobre en secteur public.
Certains élèves ont abandonné le système scolaire : 8 élèves entre le CM2 et la 3ème.
Les redoublants sont nombreux cette année ; 27 élèves à Ste Marie et 12 en secteur public. 10 élèves redoublants de Ste Marie ont intégré le secteur public et 8 bons élèves du secteur public ont intégré Ste Marie. Nous allons pouvoir mettre en place cette année le soutien scolaire pour ces enfants en difficultés.
Les effectifs de cette rentrée scolaire :
Après réflexion sur le devenir des CM1, l’association a proposé aux parents de scolariser 8 élèves dans le nouveau bâtiment « Villa Capricorne », tous les matins avec Joslin comme instituteur recruté par Aidedufa pour le soutien scolaire. Il n’y avait pas d’autre alternative, sinon l’arrêt de la scolarité pour ces élèves. Cette proposition s’adresse à 4 filles et 4 garçons qui prendront la navette de l’association tous les matins à 7h 30 et celle du retour à 12h 30 du lundi au vendredi, une opportunité pour ces enfants de CM1.
3 autres enfants de LVBNY ont pu intégrer l’EPP à Farafangana, ces enfants pouvant être hébergés dans de la famille ; L’association a pris en charge les frais de scolarité et les fournitures scolaires.
Les demandes d’aide ne cessent d’augmenter chaque année, mais le nombre de parrains reste constant. Nous avons donc accordé pour une dizaine d’enfants de prendre en charge uniquement leurs fournitures scolaires et les frais généraux en EPP.
Le nouveau bâtiment nous a été pratiquement livré dans les temps, avec quelques finitions à venir. Il reste à être meublé : tables, bancs, chaises et armoire sont en commande. Nous avons ainsi pu organiser la visite médicale dans ce lieu, la préparation des fournitures scolaires et la réunion des parents bénéficiaires de l’association.
Nous concentrons toujours notre énergie sur l’hygiène et la prévention. Nous avons rappelé aux familles que la santé commençait par une bonne hygiène de vie ; se laver, bien dormir, se brosser les dents, avoir des moustiquaires pour toute la famille…
Tous les 6 mois, l’état effectue une distribution de Mébendazole (antiparasites intestinaux). Ce médicament doit-être pris une fois/trimestre, Aidedufa prenant en charge les 2 autres prises/an. Il est prévu en novembre une distribution de moustiquaires. La dernière ayant eu lieu, il y a 2 ans.
Elle a eu lieu le 29 et 30 septembre avec le Dr Max. Après la pesée et la toise, 145 enfants ont été examinés et orientés pour plus d’une dizaine d’entre eux vers une consultation en chirurgie ou pour examens divers et bilans sanguins (suspicion de drépanocytose).
Une équipe de médecins espagnols vient chaque année à Farafangana en octobre: pédiatres, ophtalmo et gynéco. Nous leur avons adressé quelques enfants.
Suite à cette visite, nous avons également relevé que 47 enfants auraient besoin de soins dentaires (caries ++) et 2 enfants avec un retard de croissance pondérale. (Marie Rose 1 an : 6 kg et Angeline 20mois : 8 kg)
Elle a eu lieu le samedi 19 octobre ; tous les parents ont répondu à l’appel.
Rappel des objectifs de l’association, du règlement local établi au début de l’année en présence de Catherine. Il a demandé aux parents d’être vigilants sur la scolarité de leurs enfants, du matériel scolaire (coût de la scolarité de + en + élevé).
La charrette et le pousse pousse de l’association sont à la disposition de bénéficiaires.
Le bâtiment « villa capricorne » : Joslin est nommé responsable de ce local, de l’entretien et de son fonctionnement. Il établira un planning d’entretien du local par les parents d’élèves.
Ce bâtiment servira pour le soutien scolaire, lors des réunions avec les bénéficiaires, de refuge en cas de périodes cycloniques et donc accessoirement de classe cette année pour les 8 CM1 de Lavibahiny.
il s’adressera en priorité aux élèves redoublants et aux enfants qui en feront la demande. Ces élèves seront encadrés par Joslin, responsable de la Villa Capricorne et les élèves bénéficiaires de l’association (de la 3ème à la terminale)
Elle ne sera pas opérationnelle cette année dans le bâtiment, mais en revanche les enfants du JE/CP1 et préscolaire/CP1 de l’EPP pourront bénéficier de la cantine de Ste Marie prise en charge par Aidedufa : 25 à30 enfants sont concernés.
Joël a longuement remercié l’équipe de travail, aux 2 temps forts de l’association, à l’organisation de la rentrée scolaire et la visite médicale.
Notre personne de confiance dans le village d’Anosinakoho (Anousnakou)
Elle a relu dans son intégralité le règlement local en français et traduit en malgache. Elle a mis l’accent à nouveau sur le fait de prendre soin du matériel scolaire, des tenues de classe et des cartables. Il a été rappelé que les cartables renouvelés pour les 3/4 des élèves cette année, ne le seront pas l’an prochain. Les blouses et tenues de classe devront être portées uniquement sur les temps d’école.
En juillet 2009, Sophie avait effectué un recensement, une enquête auprès des familles dans ce village de pêcheur en amont du fleuve Manapatrana (à environ 3,5 km, accessible en pirogue) qui dépend administrativement d’Anosnakoho-ville et composé de trois villages : Andraleba, Ampefinala et Lavibahiny qui sera nommé Anosinakoho-fleuve pour les besoins de son enquête.
Cette enquête avait pour but d’identifier les besoins de la population éloignée de toutes structures administratives, de soins, pas d’école… La priorité de la population fut l’école, d’où cette mise en place de cette classe unique, d’alphabétisation. L’association a donc recruté un instituteur rémunéré par un groupe de personnes de Nantes. La classe a lieu dans un lieu de culte, « l’église » du village.
Suite à cette enquête, c’est la 4ème année de scolarité. Le nombre de demande d’enfants à scolariser est croissant. La 1ère année, 35 enfants de 5 à 8 ans scolarisés, l’an dernier 70 et cette année 87 enfants de 5 à 13 ans. Il nous a donc paru nécessaire de renouveler cette enquête auprès des familles, afin d’évaluer les besoins au niveau de la scolarité.
Avec Zaka, l’instituteur, je suis allée à la rencontre de chaque famille dans leur maison. Notre enquête s’appuie sur le document de Sophie comme fil conducteur et quelques conseils de Joël. Nous avons été bien accueillis. Les questions portaient sur les conditions de vie de la famille, de la maternité (elles accouchent pratiquement toutes au village avec une accoucheuse), de leur activité, principalement la pêche en mer pour les hommes et dans le fleuve pour les femmes. Ce sont les femmes qui vont vendre le poisson au marché de Farafangana. Ils vivent aussi d’un peu d’agriculture.
L’association s’est dotée d’un trimaran (une grande barque munie de 2 grands flotteurs) pouvant transporter une vingtaine de personnes (don de la mairie de Farafangana). Cet outil à changé la vie de ce village. La traversée se fait en 15/20mn alors qu’en pirogue il fallait plus d’une heure sans compter les risques liés au mauvais temps. Les femmes peuvent aller au marché tous les jours vendre leur poisson et revenir avec quelques denrées de première nécessité. Cette navette fonctionne tous les jours de la semaine avec Joël comme capitaine et Biro comme coéquipier : départ à 8 heures et retour à 13heures.
Quelques chiffres en attendant le document qui fera état de cette enquête :
Monique Bachelier
68 parrains parrainent 72 enfants qui sont scolarisés dans des établissements privés.
Les dons reçus permettent en réalité de s’occuper de 107 enfants. Ceux qui ne sont pas parrainés sont scolarisés dans les écoles et collèges publics.
La rentrée scolaire qui avait lieu début octobre s’est bien effectué.
Les fournitures scolaires ont été soigneusement réparties pour chaque élève en fonction de sa classe.
Coût des fournitures scolaires :
1 181 420 Ar (475 €). Nous avons fait l’économie des stylos bille grâce à la collecte des parrains !
Les blouses et les tenues ont été remises en état et de nouvelles blouses ont été confectionnées par Romualdine qui a repris le travail de Sophie aidée de Manatina et Aurélie ( 2 jeunes filles formées dans l’atelier de Sophie).
Coût des fournitures tissu et boutons : 392 100 Ar (160 €)
Certains cartables étaient bien mal en point (fabrication chinoise !) et il a fallu en racheter.
Coût des cartables : 222 300 Ar ( 89 €)
Coût des inscriptions et frais généraux des écoles pour l’année scolaire :
Ecolages Ste Marie : 6 600 000 Ar (2 640 €)
Ecolages St Vincent de Paul : 369 000 Ar (148 €)
La visite médicale de toutes les familles Aidedufa a eu lieu en octobre sous la direction de Dr Claude qui a ainsi effectué 175 consultations.
Dans l’ensemble, l’état général est bon. Tout le monde a bénéficié d’un traitement contre les vers.
Depuis la disparition du système de récupération des médicaments, nous devons acheter les remèdes et le budget pharmacie s’est considérablement alourdi.
Afin de donner aux enfants de bonnes conditions de travail après la classe, l’association a loué un grand bâtiment situé en bordure de mer et à proximité des écoles.
Ce vaste bâtiment (anciennement boîte de nuit) est équipé de tables et de bancs et bénéficie de la lumière électrique. Il est destiné aux enfants qui viennent, après la classe, y faire leurs devoirs et apprendre leurs leçons sous la surveillance d’une institutrice que nous avons recrutée. Nous assurons son salaire : 45 €/mois charges comprises grâce à votre générosité.
Ce local permet également de réunir les familles. C’est là qu’à eu lieu en octobre la distribution des fournitures scolaires et des vêtements qui avaient été collectés à Nantes (merci à tous ceux et celles qui ont participé à l’opération Kways)
Joël a pu y faire des séances photos et prévoit de passer un film de temps en temps.
Des aménagements sont prévus : chambre afin de loger d’éventuels intervenants et magasin de stockage. Le PAM ( programme alimentaire mondial) étant en rupture de stocks suite à la famine qui sévit dans le grand sud, nous avons du acheter du riz pour pallier le manque de distribution.
Le jardin a donné, suivant la saison, des tomates, des petsays (choux chinois), des navets, des haricots, des patates douces…
Les familles d’Aidedufa participent à tour de rôle à l’entretien du jardin sous la direction d’Armand et se répartissent les légumes où vendent le surplus au marché.
C’est un quartier de Farafangana situé de l’autre côté du fleuve Manapatrana (environ 3,5km en amont).
Une étude effectuée par Sophie et Joël en juillet 2009 avait révélé une population de pêcheurs laissée complètement à l’abandon par les services publics : pas d’école, pas de médecin ou de dispensaire, aucune facilité pour se rendre en ville.
Grâce à la générosité de Marie-Madeleine et de son groupe d’amis, nous avons pu recruter un instituteur pour faire, non pas vraiment la classe dans un premier temps, mais un éveil scolaire. Déjà 83 enfants, répartis selon leur âge, bénéficient de cette nouvelle structure.
Les cours ont lieu dans l’église désaffectée, les prêtres refusant de traverser le fleuve en pirogue.
La situation politique est toujours précaire. La mutinerie militaire du 20/11/2010 a semble-t-il été maîtrisée ! Mais la population souffre de plus en plus de la hausse des prix des produits de première nécessité.
L’association a acheté du riz pour venir en aide aux familles les plus démunies.
Créée en Mars 2007, pour officialiser et structurer l’aide humanitaire apportée depuis 2000 par un couple de français expatrié à Madagascar, l’association AIDEDUFA – association d’Aide au Développement Durable de Farafangana à Madagascar (loi de 1901) a pour mission dans un contexte de développement durable de porter aide et assistance aux familles les plus défavorisées de la région sud-est de Madagascar –district de Farafangana– dans les domaines suivants:
L’Association a pour but de pérenniser le travail développé en direction des enfants et de leurs familles afin d’améliorer les conditions de vie de ces dernières à Farafangana. Tous les travaux de gestion et d’administration étant pris en charge par des bénévoles, tous les dons sont intégralement utilisés pour le fonctionnement de l’Association Aidedufa à Madagascar.
Actualités :
La dixième Rentrée
Le jardin communautaire
La situation politique et sociale
Actions :
Installation du fleuve à Anosinakoho-Fleuve
Implantation du hangar « Bernard Jacques »
Enquête à Anosinakoho-fleuve
Propositions d’actions
Bilans :
Les services AiDeDuFa pour le quartier des lépreux
L’Atelier AiDeDuFa
Nouvelle Organisation
A savoir
La DIXIÈME Rentrée de l’association AiDeDuFa
Le calendrier scolaire, initialement calqué sur la France (grandes vacances en hiver austral), doit être adapté petit à petit sur le modèle de la Réunion.
Ce dixième anniversaire pour AiDeDuFa, permet de faire un clin d’œil à Déric, un des premiers enfants bénéficiaires, qui, scolarisé en 2001 à 12 ans, passera son BEPC cette année. Encourageant !
Déric en 2001 |
Déric en 2009 |
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2000/2001 : 10 enfants en alphabétisation.
2001/2002 : 12 enfants scolarisés.
2002/2003 : 19 enfants scolarisés.
2003/2004 : 21 enfants scolarisés.
2004/2005 : 28 enfants scolarisés.
2005/2006 : 45 enfants scolarisés.
2006/2007 : 52 enfants scolarisés.
2007/2008 : 56 enfants scolarisés.
2008/2009 : 86 enfants scolarisés.
2009 /2010 : 106 enfants scolarisés.
Cette année, les écoliers sont répartis dans 7 établissements de Farafangana : 77% sont dans le secteur privé.
Sur les 86 élèves de 2008, 82 ont été réinscrits (2 abandons en classe de 4° et 2 petits qui finalement font leur première Rentrée cette année).
Réinscriptions AiDeDuFa : 82
Prise en charge des frères et sœurs des enfants parrainés : 14
Première année de Maternelle : 10
Cette évolution nous oblige à reconsidérer le fonctionnement de l’action.
Les enfants, suivis tout long de l’année, doivent justifier d’un minimum d’intérêt et apprendre leurs leçons.
Les cancres redoublants poursuivront leur scolarité à moindre frais (secteur public).
Passé du privé dans le public à cette Rentrée : 1
Les méritants, freinés par la désorganisation de l’éducation nationale, seront inscrits dans le secteur privé.
Passé du public dans le privé à cette Rentrée : 6
Comme l’an dernier, l’Atelier AiDeDuFa s’est occupé de la Rentrée du 10 août au 18 septembre. Toutes les blouses et tenues encore correctes ou réparables, ont été remises en état et redistribuées en fonction des tailles.
Pour la confection, les patrons ont été élaborés : 70 pièces réalisées.
Une économie de 335 euros pour l’association qui, l’an dernier, avait du payer les services d’une couturière.
Confection des blouses…
Le nouveau bâtiment de l’association : Hangar « Bernard Jacques », était opérationnel et toutes les distributions ont pu se faire à deux pas du quartier des bénéficiaires !
Coût total vestimentaire : 199 euros.
Distribution des blouses et tenues
Coût total des fournitures scolaires : 469 euros
Distribution des fournitures scolaires
Coût total des cartables : 390 euros (1.050.800 Ariary).
Un immense merci à nos amis irlandais qui nous ont permis de faire cet achat grâce à un don d’un million d’ariary.
Les cartables neufs.
NB : Les cartables, fabriqués l’an dernier en Atelier pour les maternelles, étaient tous en très bon état et ont pu reprendre du service.
Coût total des inscriptions et frais généraux des écoles : 538 euros
Rentrée 2009 = 1596 euros soit une moyenne de 15 euros par enfant.
Ecolages pour l’année 2009/2010 = 2254 euros.
Dans le secteur privé, les résultats de la première composition de l’année arrivent… Une avalanche de bonnes notes !
Le soutien scolaire est toujours d’actualité et indispensable pour les élèves du secteur public. L’infrastructure est longue à se mettre en place mais le projet suit son cours.
Le terrain que la commune de Farafangana nous a laissé investir est situé en ville, au bord de la rivière, il s’agit d’alluvions charriées lors des inondations en saison cyclonique. Nous y avons concentré notre programme : construction de bâtiments, aménagement d’un jardin qui a déjà donné ses fruits, plutôt ses légumes, haricots, patates douces, bettes. Nous demandons aux bénéficiaires de participer à tour de rôle à l’entretien et aux plantations. Dès que nous aurons reçu les 2500 euros promis par la Région des Pays de Loire nous construirons un local polyvalent qui recevra une cantine scolaire ; un atelier de tissage et couture ; un accueil périscolaire ; un bloc sanitaire. La somme promise n ‘est bien sûr pas suffisante mais la motivation de nos familles permet de faire des miracles.
Pépinière
Préparation des planches
Rapidement, voilà un an que les instances dirigeantes cherchent une issue à la crise qui paralyse le pays. Les aides promises sont bloquées chez les bailleurs, il s’agit de millions d’euros ou de dollars qui habituellement permettent à l’état de surnager, payer les fonctionnaires, entretenir les routes, régler la facture pétrolière, etc.
Les conséquences pour la population sont visibles, inflation, flambée des prix des PPN (produits de première nécessité). Depuis notre arrivée à Farafangana, début 2000, nous avons constaté un appauvrissement croissant de la population du sud-est parmi laquelle nous vivons.
La corruption et l’absence de solidarité de la part des autorités et des opérateurs économiques sont flagrantes. Nous avons appris à évoluer dans cette ambiance souvent désespérante et nous nous disons que l’accès à la scolarité et à la santé est la seule issue possible, mais encore faut-il que les structures concernées soient acceptables. Notre petite association dont vous êtes partie prenante est l’exemple qu’il est possible de croire au développement et à l’accès à l’autonomie.
Le programme de la Villa Capricorne était ambitieux, mais nous continuons à croire qu’en fractionnant les réalisations, il peut être mené à bien.
En attendant, nous avons quitté le logement au Sud de la ville pour nous installer dans une petite case sur la partie nord du quartier d’Anosinakoho : Andraleba.
Le terrain a été prêté à AiDeDuFa, les bénéficiaires se sont mobilisés pour faire parvenir par pirogue les matériaux de construction ; une belle preuve d’entraide et de remerciements !
Il reste encore quelques petites finitions … mais l’endroit est magique, et à proximité des nouvelles actions (cf. Enquête à Anosinakoho-fleuve).
La case en octobre
Situation géographique.
A un quart d’heure de canot à moteur du terrain Capricorne, ou une demi-heure de pirogue, nous avons pu mettre facilement en place des jours de permanences pour les bénéficiaires au hangar « Bernard Jacques ». En dehors de ces jours, il est également possible à chacun de bénéficier de la pirogue AiDeDuFa pour nous rejoindre.
Coût de la pirogue : 17 euros.
L’avalanche des problèmes politiques et économiques de cette année 2010, freinent tous les programmes ; celui d’AiDeDuFa ne fait pas exception à la règle. Toutefois, l’association investit le terrain « Villa Capricorne » à un rythme lent et constant. Le premier bâtiment AiDeDuFa est en place.
Le hangar
Longueur : 6m, largeur : 4,35m et hauteur : 2,35m.
C’est le conteneur de l’association, la réserve, les archives, le bureau… Tout y est !
Grâce à un don important, nous avons pu acheter les 32 tôles du hangar !
Les tôles
Les bénéficiaires ont été nombreux à se porter volontaire pour la manutention, le brossage et l’assemblage.
Aménagement
Plus de la moitié de ces 25 m² est aménagé en rayonnages. Tout le matériel y est classé et répertorié : La Classe, l’Atelier, les stocks, les archives… ; des cartons et des caisses sont prêtes à intégrer les futurs locaux appropriés.
Coût du hangar : 2129 euros
Plan d’implantation (évolution en rouge) – cliquez sur l’image pour l’agrandir
Les prochaines réalisations prévues sont :
Nous avons des promesses de dons : 2.500 euros du Conseil Général de Loire Atlantique depuis juillet dernier (la lettre d’attribution, ainsi que la demande du bilan de notre projet sont bien arrivés, mais pas l’argent !)
Cependant, l’association ECOSOL a fait un don de 1.500 euros, cette somme est sur le compte et nous allons pouvoir avancer !
Les jumeaux.
Vive l’école !
Rappel et regroupement des données :
La moyenne d’âge de la population d’Anosinakoho-fleuve est de 19 ans en juillet 2009 ; celle de la population d’Anosinakoho-ville était de 21 ans en mai 2008.
La première enquête « Anosinakoho-ville » a permis de cibler l’aide de l’association sur 21 familles en grande difficulté. A la Rentrée 08/09, 37 enfants ont été scolarisés et munis d’un carnet de santé leur donnant accès aux consultations médicales et aux médicaments de AiDeDuFa. A la Rentrée 09/10, 22 nouveaux seront pris en charge : soit au total, 106 écoliers dont 81% scolarisés dans des établissements privés.
Cette seconde enquête « Anosinakoho-fleuve » révèle une priorité : L’école !
Pour 57% de la population, c’est la première réalisation demandée, avant le dispensaire, premier choix pour 36% ou le bac, premier choix pour 7%. En effet, l’école publique la plus proche est à plus d’une heure de marche sur la commune de Tsararafa.
Données juillet 2009 :
NB : Exode des adolescents (15 à 17 ans), forte mortalité infantile.
Education : Rappel et regroupement des données pour la population active et retraitée
AiDeDuFa propose un accompagnement aux familles démunies. Le but est de mobiliser les familles sur des objectifs précis de santé, d’éducation, d’accès à l’emploi et de mettre en évidence, qu’en faisant appel aux services publics ou privés existants, elles améliorent rapidement leur situation et leurs capacités à long terme. Les principaux « outils » d’intervention sont les visites à domicile, une disponibilité sociale permanente au siège de l’association, les nombreuses actions spécifiques organisées en priorité avec des groupes de femmes et d’enfants : atelier de formation professionnelle, ateliers d’éveil, ateliers enfants et adolescents, chants…
L’objectif global de AiDeDuFa est d’améliorer la capacité des familles les plus démunies à résoudre par elles mêmes leurs problèmes (augmentation de leur autonomie).
Les objectifs spécifiques du programme d’accompagnement social des familles menés par AiDeDuFa sont :
Concernant l’atelier de formation :
Concernant la coopérative :
Concernant les ateliers d’éveil :
Concernant les ateliers enfants et adolescents :
L’enquête révèle que parmi les 32 enfants scolarisés, 44% vivent à Lavibahiny, 40% à Ampefinala et 16% à Andraleba. Cet écart s’explique par l’éloignement géographique de l’école située au nord de Lavibahiny : les enfants d’Andraleba doivent parcourir un kilomètre de plus que ceux de Lavibahiny.
L’association installera donc une permanence à Andraleba.
Le handicap de la distance concerne surtout les petits ; AiDeDuFa propose donc pour la Rentrée 09/10 des permanences d’éveil et d’alphabétisation pour les 5/8 ans non scolarisés soit 19 enfants à Andraleba, 5 à Ampefinala et 11 à Lavibahiny.
Il est urgent d’édifier un local approprié : AiDeDuFa peut fournir les matériaux afin que la population construise le bâtiment.
Le but étant de scolariser les enfants dans le cursus officiel, plusieurs solutions seront envisagées pour arriver à une conclusion à la Rentrée 10/11 :
L’isolement géographique de ces trois villages se ressent aussi dans le domaine santé ; absence de soins, automédication, mortalité infantile… (La courbe des âges révèle ce fléau : 19% de la population de 0 à 4 ans, 11% de 5 à 7 ans !) AiDeDuFa propose une permanence par mois de consultations médicales données par le médecin de l’association et une visite médicale annuelle ouverte à tous afin d’assurer un suivi santé. L’association peut envisager d’implanter un dispensaire pour assurer les premiers soins, mais les urgences seront toujours du ressort de l’hôpital de Farafangana : Une embarcation fiable est donc nécessaire pour transporter les malades !
La priorité sera : les extraits de naissance ! (38 à faire pour les majeurs et 123 pour les mineurs)
La forte proportion des natifs (64% des familles) devrait faciliter la tâche puisqu’ils dépendent directement de la commune urbaine de Farafangana.
La seconde partie de l’action s’attachera à faire (56), ou refaire, les cartes d’identité.
Parallèlement, un archivage des documents administratifs sera proposé aux habitants.
Cette expérience (cantine, travaux, entretien), sur une période de 10 mois, fut vraiment positive et très enrichissante pour tous :
Le projet de cantine scolaire pour l’association peut donc s’appuyer sur une équipe rodée et efficace.
Un des 45 repas.
Merci de Banefo
Cette année de fonctionnement permet d’appréhender la future organisation.
Les quatre jeunes sont, désormais, les piliers de l’Atelier. Aussi bien dans le domaine de la broderie que dans celui de la couture et de l’application, elles sont aptes à réaliser les produits d’après les prototypes. La vente des vêtements d’enfants brodés, des rideaux applications, et des boîtes d’emballages a généré une recette 2009 de 881 euros.
L’Atelier a également permis une économie de 335 euros en réalisant les blouses et les tenues pour les enfants scolarisés de l’association.
Tout au long de l’année, les bénéficiaires intéressés ont pu apporter leurs vêtements à ravauder… Prestation gratuite !
En attendant la reprise des activités ; deux d’entre elles ont pu trouver du travail grâce au certificat de formation AiDeDuFa, alors que les deux autres ont eu un apport pour créer leur emploi : un fer à repasser et une machine à faire des pâtes fraîches leurs permettront de proposer leurs services.
Au troisième trimestre 2009, cinq mères de familles ont été intégrées à l’Atelier pour réaliser des produits de vente locale (boîtes et nattes tissées en jonc, matelas de lichens) : AiDeDuFa achète la matière première et vend le produit fini en incluant un salaire décent, reversé intégralement aux femmes. Une activité naissante !
L’organisation de l’association évolue toujours avec la croissance des bénéficiaires, 248 personnes !
Nous ne pouvons plus gérer seuls tous les secteurs : il faut déléguer et responsabiliser, il faut trouver des débouchés et des fonds pour continuer.
L’expérience d’une décennie de travail permanent sur le terrain a permis d’établir un climat de confiance et de compréhension avec les bénéficiaires.
Certains d’entre eux, parmi les premières familles aidées, peuvent être considérés comme « sortis-guéris » ! (formule consacrée des ONG pour définir les gens qui sortent du système d’aide d’urgence) ; pour AiDeDuFa, ce sont des personnes qui ont su utiliser l’aide de l’association comme un tremplin, et qui vivent désormais décemment. Ils ont acquis l’esprit associatif et deviennent les moteurs du projet.
Un calendrier des tâches a été élaboré en octobre. Les bénéficiaires y jouent un rôle important sous le contrôle de Dr Claude (administratif et santé) et de Gilbert (maintenance, social, construction). Nous avons donc décidé de modifier notre action en partageant notre temps entre Madagascar : organisation des actions, interventions… et La France : recherches de fonds, de débouchés pour l’artisanat… sur une fréquence de trois mois – trois mois.
Actuellement, nous sommes en France ; le suivi est permanent et les débuts de cette expérience s’avèrent très positifs pour tous.
Les données nous parviennent par Internet, les questions réponses s’enchaînent… Il fallait prendre une option pour le mieux de tous, dans l’esprit de durabilité du projet. Nous rencontrerons certainement des embûches, mais elles sont indispensables pour faire avancer les choses !
La nouvelle organisation AiDeDuFa va simplifier les problèmes d’acheminement puisque nous pourrons directement nous en occuper.
Nous sommes, toute l’année, à votre disposition pour vous donner des nouvelles de vos filleul(le)s. N’hésitez pas à nous demander des éclaircissements sur les points qui vous intéressent
Tarif inchangé des cotisations de parrainage, soit 30 euros par trimestre
A l’ ordre de l’ Association AiDeDuFa et à envoyer à Catherine Chesné, 3 rue d’Erlon 44000. Nantes
Ceux qui désirent opter pour un prélèvement automatique peuvent demander à recevoir les documents nécessaires. Un reçu fiscal pourra vous parvenir à la fin du mois de janvier de chaque année, sur simple demande.
L’enfant que vous parrainez peut recevoir du courrier à notre boîte postale ou électronique.
Nous vous conseillons vivement de toujours passer par notre intermédiaire et de ne pas communiquer votre adresse afin d’éviter les tentations d’abus de votre générosité, du côté des familles.
Poste : Contrairement aux années précédentes, tout colis est maintenant acheminé jusqu’à Farafangana. Cependant, ne rien mettre de trop valeureux et soigner l’apparence banale du paquet. Ne dépassez pas les envois de plus de 350g, et respectez le format lettre demi A4.
Internet : Message inférieur à 100 KO. Si vous voulez envoyer des photos (de vous, de votre village… nous les plastifions avant de les remettre à vos filleul(le)s).
Nous vous conseillons vivement de toujours passer par notre intermédiaire et de ne pas communiquer votre adresse afin d’éviter les tentations d’abus de votre générosité, du côté des familles.
Il a fallu intégrer des parents et des familles entières parmi les bénéficiaires nouvellement décelés, puis il y a eu deux naissances : Eliane et Léonardine !
136 AiDeDuFiens ! Eh bien, non : 143.
Deux femmes sont enceintes : Le planning des naissances se met en place lentement. Les femmes en parlent et certaines commencent à envisager la stérilisation. Pour les plus jeunes, nous avons proposé de tenir le calendrier des prises de contraceptifs (ces injections espacées de trois mois sont faciles à oublier) et cette solution les intéresse beaucoup : l’agenda se remplit petit à petit, discrètement.
Comme l’an dernier, nous avons la clé d’un entrepôt près du quartier d’Anosinako: en cas de cyclone, les sinistrés y seront à l’abri.
Gaël nous a épargné, mais la saison n’est pas terminée !
Il y a actuellement 68 parrainages ! Nous remercions vivement les nouveaux parrains et les anciens qui les ont activement renseignés. AiDeDuFa englobe donc en plus des parrainés, 28 enfants parrainables !
Elle aurait du se faire en novembre, mais voilà !
Ce fut tout de même une réussite sur deux samedis (24 et 31 janvier) puisque sur les 143 convoqués, nous n’eûmes seulement que 6 absents !
Cette fois, nous avions un grand espace : Dr Claude avait proposé son cabinet comme lieu de visite… Beaucoup plus près du quartier d’Anosinakoho et avec une grille-horaire pour les passages… tout s’est bien déroulé !
Vingt-sept malades ont eu des prescriptions (ordonnances, analyses, radio), tous les autres ont été vermifugés. Soixante-dix-sept personnes doivent aller chez le dentiste, et nous en avons trouvé un : celui de l’hôpital accepte de programmer des horaires pour l’association les mercredis après-midi. Peur panique à tout âge à l’égard ce corps de métier, nous accompagnerons les familles pour les premiers rendez-vous. Cinq enfants doivent passer le test d’Emmel pour déceler la drépanocytose… et toujours des problèmes respiratoires (ashmes et rhinites chroniques).
Les yeux : prochain départ de France pour Farafangana prévu mi mars 09… Si vous trouvez quelques paires de lunettes loupes pour la presbytie : nous sommes preneurs d’au moins 8 paires.
Dix-sept enfants sont repassés à la maison pour une nouvelle vérification de la taille et du poids… Le barême Unicef que nous utilisons pour dépister les cas de malnutrition , est pourtant tolérant pour les petits modèles mais ces enfants sont encore bien au dessous de la moyenne ! Pire exemple : Baomamy, 17 mois, mesure 80cm et pèse 6,5 kg.
Résultats : Des compléments alimentaires sont distribués pour 7 enfants depuis le 3 février : base de viande hachée, d’oeuf ou de poisson (100g) accompagné de carottes et autres légumes verts de saison, cresson, cristophine, taro… (même poids) ; nous confectionnons des sachets scellés que les mamans viennent chercher les mardis et vendredis. Une prochaine pesée fin mars donnera une idée de l’efficacité de l’action.
Coût des actions :
Visite médicale : 135 euros.
Compléments alimentaires, (Estimation : 700 ariary le repas soit 50 centimes d’euros ) une action sur deux mois, environ 160 euros.
Opération dentiste pour les 77 : soins et arrachages, environ 160 euros.
Un appareil dentaire coûte environ 15 euros… une vingtaine d’adultes est très handicapée soit 300 euros… envisageable par la suite.
Le lieu : Dans le quartier d’Ambohitrabo-Farafangana, une enceinte abrite 6 maisons pour 12 familles de lépreux guéris à la Léproserie attenante. Ces logements en dur ont été offerts par des irlandais en 2006.
En novembre 2008, les bailleurs ont demandé les services d’AiDeDuFa afin d’assister plus efficacement ces familles maudites. Deux objectifs : hygiène et nutrition. Suite à l’enquête Ambatoabo Kidy (retranscrite sur le site aidedufa.org et à votre disposition), nous avons faits des propositions. Nettoyage, et repas.
Résultat : Un service hebdomadaire de 36 repas (le mardi) pour toute l’année 2009.
La remise en état des logements ; nettoyage, réparations ou transformations , peintures et aménagements intérieurs – extérieurs.
Le but : Procurer un petit revenu aux adultes bénéficiaires de l’association. Solange, Bamisy et Jeannette sont devenus cantinières et “agents de surface” quelques heures par semaine. Gilbert peut y être charpentier, Biro peintre et Désiré maçon !
Voilà comment douze familles déjeunent copieusement une fois par semaine, apportent du travail rémunéré aux bénéficiaires d’AiDeDuFa et génèrent un petit bénéfice pour l’association afin de financer d’autres actions.
Apport estimé sur 2009 : environ 250 euros.
Nous avons eu la visite, très agréable, d’un des membres de PHI au mois de décembre. Yves, est venu nous informer que leur organisme ne pouvait plus fournir de médicaments. En effet, les médicaments collectés dans les pharmacies en France ne sont plus redistribués pour des raisons de coût de surplus de travail (groupage, vérification des périmés…). Il est donc proposer des accords avec les laboratoires du pays qui pourraient nous vendre des génériques… PHI pourrait avoir aussi un budget pour aider certaines associations qu’ils fournissaient auparavant. La mise en place de cette nouvelle organisation risque d’être longue, il faut des autorisations auprès du Ministère de la Santé. Avant les évènements, cela semblait compliqué ; maintenant ça se transforme en tour de force mais nous avons bon espoir et une nouvelle liste de commande est partie.
Nous venons d’avoir la chance de récupérer des comprimés de chloroquine et allons même pouvoir partager ce stock avec les dispensaires de brousse. En effet, ces 3951 comprimés sous plaquettes avec péremption en Janvier 2012, ont été retirées du projet de lutte contre le paludisme alors que tous s’accordent pour dire qu’à Madagascar, le produit est encore efficace et prescrit par les médecins.
En ce début de 2009 ! Il faut passer à la légalité : un contrat d’apprentissage de 6 mois a été déposé à l’inspection du travail pour accord. Aurélie, Patricia, Licina et Manatina sont officiellement apprenties.
Globalement, l’expérience est très satisfaisante. L’équipe est soudée, et agréable. Les filles sont encore jeunes, mais les consignes sont de mieux en mieux respectées.
Les prochains produits :
Le but : Faire un contrat d’embauche en juillet pour les quatre filles ; elles pourront confectionner les blouses et les uniformes pendant l’hiver pour la Rentrée, puis nous reprendrons la création en septembre.
Les deux dernières séries de rideaux Skobido se terminent… et sont en vente sur le site aidedufa.org. N’ayant encore eu aucune vente de ce produit limité à 4 séries, ni de propos désobligeants sur l’article proprement dit, nous attendons vos critiques, vos propositions, voire un peu d’aide pour vendre ces premiers ouvrages.
Dites nous si vous trouvez que :
Le prix est trop élévé ? (267 euros)
Les dimensions ne sont pas adaptées à la demande ?
Hauteur 2,40m (ajustable à 2,37m ou 2,31m ou 2,25m en déplaçant les tiges dans les oeillets.)
Largeur 2m (et plus puisque modulable : 8 bandeaux indépendants)
Le modèle est difficile à intégrer ? Ou encore ?
Le terrain est maintenant occupé par une famille installée dans la maison dit Bâtiment 2. Comme nous vous l’avions annoncé dans le n°6, les travaux sont finis. Deux bénéficiaires sont employés pour le gardiennage, les plantations et les constuctions : Basil et Gilbert.
Le bâtiment fait 28 m², sur pilotis de pierre. Il comprend le logement du gardien et de sa famille ainsi qu’un petit local pour ranger les outils ; ceci dans un espace clos de gaulettes avec une pompe à bras pour l’eau courante, et un cabinet au fond du jardin. Le terrain autour est débroussaillé ainsi que les ruines attenantes. Ce terrain de 4000m² devrait nous être officiellement cédé dans le courant de l’année, nous y installerons le projet qui nous permettra de travailler beaucoup plus efficacement.
Investissement sur le projet à ce jour : 618 euros.
Vous le trouverez en pièce jointe (tableaux excel).
Un bref résumé en mots pour ceux qui sont totalement allergiques à ce genre de document.
Les dépenses de 2008 furent de 9.128 euros contre 9.021 d’apports. Pas de problèmes de ce côté là, on a réussi à boucler ! Pourcentages par secteur :
Le prévisionnel 2009 peut sembler impressionnant, mais il ne faut pas oublier qu’il inclut le projet de la Villa Capricorne. Nous préparons donc un dossier de demandes de subventions en espérant avoir plus de chance que l’an passé. Le prochain : Conseil Régional de Loire-Atlantique, pour fin mars.
Deux architectes, à Nantes, ont pris l’affaire en main afin de rendre nos plans présentables et bien sûr nous guider dans nos choix. Ils doivent venir sur le terrain, mi-mars. Si vous avez des adresses ou des idées de possibilité de dépôt de ce dossier auprès d’autres organismes, n’hésitez pas à nous en faire part!
Déjà de nombreux dons en ce début d’année 2009, soit 2560 euros !
La visite médicale a pu se faire…
Jeannette et ses quatre enfants sont au sec, la famille de Joce aussi !
L’aide alimentaire peut continuer et s’étendre vers les autres bénéfiaires… En cette période difficile (entre deux récoltes de riz, avec l’augmentation des prix qui se fiche totalement de la baisse du prix du barril de pétrole, en période cyclonique où l’océan ne permet pas la pêche, et fragilisée par l’instabilité due aux évènements politiques), nous retrouvons malheureusement les dures réalités de l’aide-assistanat pour des familles qui ont faim ! La distribution bi-hebdomadaire du riz continue !
Un immense merci à tous les donateurs qui permettent ces extras et concrétisent le lancement du projet de la Villa Capricorne.
Coût estimatif pour l’année : 850 euros.
L’aéroport est fermé… ou les pilotes ne veulent plus y aterrir, ce qui peut aisément se comprendre depuis l’évènement du 27 janvier. Résultat : Plus de ligne Air Madagascar jusqu’à ???
L’électricité fonctionne le soir, une fois sur deux…ou pas du tout.
Nous n’avons aucune réelle information, mais des monceaux de rumeurs qui s’enchevêtrent, enflent, salissent ! Les provinces sont parfaitement isolées de la capitale où tout semble se « décider ». Nous avons croisé un officier supérieur de gendarmerie qui a avoué ne plus savoir qui était chef du pays ?!
Nous n’oublions pas que le soir de l’incendie de l’avion, tous escortaient la fuite du Ministre coach laissant les troupes des forces de l’ordre… sans ordre.
Les commerçants ont déclaré « ville morte » pendant deux jours, ils ont fermé le temps d’évacuer leurs stocks en brousse à l’abri des pillards. Puis timidement au cours de la semaine, tous ont réouvert. Les boutiques aux étagères vides sont prêtes à peindre, une occasion à ne pas manquer ! Les petites échoppes des vendeurs de fripes, de chambres à air de bicyclette, de falbalas et petits accessoires en tout genre, sont restées démantelées, les boutiquiers ont fuit : une partie complète du marché est déserte. L’huile et le pétrole se vendent hors circuit. Les produits de luxe (beurre et yaourts cachetés) ont totalement disparus. Le marché est parcimonieusement approvisionné en légumes par la province de Fiananrantsoa. Le lycée cherche d’urgence, 3 professeurs : occupés par des gens originaires des plateaux terrorisés par cet acharnement ethnique , ces postes sont actuellement vacants.
La crise politique est récupérée et transformée ici en conflit ethnique. Les antefasa (majoritaires à Farafangana ), ennemis hériditaires des zafisoro (seconde ethnie locale), seraient menés par des familles déchues, prospères au temps de la colonisation et de Tsiranana qui cherchent à prendre le pouvoir octroyé depuis plusieurs décennies aux antesaka (ethnie du sud de la région) pour éviter les affrontements historiquement sanglants entre antefasa et zafisoro… La raison ne semble pas de la partie !
Le 25 Juin 2018 à 19h15 Les membres de l’association AIDEDUFA se sont réunis en assemblée générale dans une salle de la Maison des Syndicats, Boulevard...
« Ampenarao e zaza » ( Mettez vos enfants à l’école) Musique : Eron. ...
Association AIDEDUFA. LE 13 JUIN 2017 à 19 H 15. Les membres de l’association AIDEDUFA se sont réunis en assemblée générale dans une salle de la...